Contre la réforme électorale, le sénateur Jean-François Longeot saisit le Conseil constitutionnel

Désigné coordinateur par les 84 saisissants de cette saisine, le sénateur du Doubs sera auditionné le mardi 13 mai 2025 par les membres du collège du Conseil constitutionnel.

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Parce que cette loi modifie profondément le mode de scrutin et d'élection des conseils municipaux des communes de moins de 1000 habitants et prévoit son entrée en vigueur immédiate pour 2026, elle soulève une grave question de constitutionnalité du fait de son caractère imparfait et précipité. Aussi, désigné coordinateur par les 84 saisissants de cette saisine, il sera auditionné le mardi 13 mai prochain par les membres du collège du Conseil constitutionnel.

Jean François Longeot tient à souligner le "caractère transpartisan de sa démarche" et rappelle les 4 premiers signataires :

Pour rappel, la réforme électorale s’appliquera dès l’élection municipale 2026 et impliquera que les communes comptant moins de 1.000 habitants procèdent via un mode de scrutin de liste paritaire. Concrètement, il ne sera plus possible de rayer un nom sur les bulletins de vote. Il serait alors considéré comme nul.

Un point que le sénateur Longeot avait relevé en précisant "qu’imposer un scrutin de liste rigide reviendrait à nier cette réalité et à affaiblir la participation citoyenne".

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