Contre le forage dans le recif de l’Amazone, Greenpeace et ANV-Cop21 manifestent à Besançon

Ce samedi, les militant-e-s de Greenpeace France et d’ANV-Cop21 (Action Non- Violente COP21) se sont mobilisés à Besançon et dans 30 villes en France. L’objectif : dénoncer les risques que fait peser Total sur un écosystème unique situé au large de l’embouchure du fleuve Amazone : le Récif de l’Amazone.

Samedi 22 septembre à Besançon ©ANV COP 21 Besançon ©

Le Récif de l’Amazone, composé notamment de coraux, d’éponges et d’algues, est un écosystème vulnérable et encore largement méconnu. Total prévoit de forer dans des conditions océaniques extrêmes à quelques kilomètres de ce récif pour trouver du pétrole.

A 10h, les militant-e-s ont déployé sur la fontaine de la place de la révolution une banderole affichant le message “Le Récif de l’Amazone n’est pas une fontaine à pétrole”. Certain-e-s étaient recouverts de mélasse pour imiter le pétrole. D’autres ont sensibilisé les passant-e-s aux risques que fait peser Total en cas de fuite ou de mare?e noire sur le récif et sur les côtes brésiliennes et guyanaises.

"A Besançon comme ailleurs, il est nécessaire de sensibiliser à la préservation de cet écosystème vulnérable !"

"Total se vante d’être une entreprise responsable mais son projet de forage met en danger le Récif de l’Amazone et les milliers de personnes qui vivent sur les côtes ! Une trentaine de villes se mobilisent aujourd’hui et plus de deux millions de personnes à travers le monde ont déjà signé la pétition demandant à l’entreprise de renoncer à ses projets. A Besançon comme ailleurs, il est nécessaire de sensibiliser à la préservation de cet écosystème vulnérable !", explique Edina Ifticene, chargée de campagne Océans pour Greenpeace France.

"En plus de faire peser un risqueénorme sur la biodiversité, le projet de Total reste dans la logique d’exploitation d’énergie fossile a? tout prix, cette logique qui dérègle le climat et nous conduit dans le mur ! Des millions de citoyennes et citoyens en ont conscience et passent désormais à l’action pour s’opposer à ces pratiques. Les décisions politiques et économiques doivent en tenir compte !", ajoute Carole Simonin, membre d’Action non-violente COP21 Besançon.

Quatre refus à Total de l'agence environnementale brésilienne

En un an et demi, Total a déjà essuyé quatre refus de l’agence environnementale brésilienne pour commencer les forages près du Récif de l’Amazone. Mais le pétrolier s'entête à vouloir opérer dans la région et, fin septembre, l’entreprise doit déposer une 5e demande qui pourrait aboutir avant la fin de l’année. C’est la dernière chance pour le pétrolier d’obtenir les autorisations de forage.

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(Communiqué)

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