C'est l'inquiétude qui règne au service éducation de la Ville de Besançon qui s'est toujours donné comme objectif de "maintenir l'ouverture des écoles". Mais la pression sur les personnels liée à la crise sanitaire semble aujourd'hui trop forte. Jeudi dernier, 80 agents des écoles et 115 animateurs périscolaires ont dû être remplacés.
La municipalité est en charge des locaux et gère les personnels missionnés pour le nettoyage et la désinfection. Elle emploie également des Atsem en maternelle et des personnes pour l'accueil périscolaire.
Malgré les renforts d'une "réserve sanitaire" d'une trentaine d'agents des autres services pour pallier aux absences et au recrutement d'une cinquantaine de personnes (équivalent de 18 temps-plein) la Ville de Besançon est en difficulté pour faire face aux absences liées à la crise sanitaire.
Preuve de l'intensification de la circulation du Coronavirus, 900 enfants des écoles de Besançon ont été mis à l'isolement depuis début mars.
"L'évolution de la crise, la propagation des variants, la politique de dépistage et de traçage pour arrêter les chaînes de contamination font peser une pression sur notre personnel" constate la Ville de Besançon qui explique avoir dû fermer "pour la première fois" et pour deux jours un accueil périscolaire à la maternelle Helvétie.
Appel au respect des "gestes barrière"
Anne Vignot, la maire de Besançon est inquiète. Elle en appelle donc "à la responsabilité et à la vigilance de chacun" pour le respect des gestes barrière afin de limiter au maximum les contaminations. "La Ville de Besançon et ses agents, en lien avec l'éducation nationale et l'ARS, font tout pour maintenir un service éducatif le moins dégradé possible" indique-t-elle en saluant le travail de la direction Éducation.
Elle avertit toutefois que Besançon pourrait se résoudre à fermer des écoles et/ou accueils périscolaires en fonction de l'évolution de la situation...