Croissance: Moscovici se félicite de “nouveaux signes encourageants”

Le ministre de l'Économie Pierre Moscovici s'est félicité mercredi des signes "encourageants" de reprise apparus ces dernier jours, mais a estimé que cette tendance devait encore se 
raffermir.

Citant les indicateurs macro-économiques publiés sur la France depuis une semaine - indices PMI, commerce extérieur, prévisions de croissance de la Banque de France -, il a évoqué dans un communiqué "de nouveaux signes encourageants de reprise". Pour consolider cette évolution, M. Moscovici table sur l'Europe, qui "doit remettre la croissance au coeur de ses politiques", sur "le rétablissement de la confiance", "qui exige de déployer tous les instruments pour l'emploi (...), de consolider notre modèle social, et de redonner le goût d'entreprendre" et enfin sur "une stratégie ambitieuse pour l'investissement, l'innovation et la compétitivité".

Évoquant "le redressement sensible des enquêtes de conjoncture européennes" ou le rebond de la production industrielle en Allemagne ce trimestre, M. Moscovici a estimé qu'"après six trimestres consécutifs de l'activité, la zone euro dans son ensemble devrait ainsi avoir renoué avec la croissance au 2e trimestre de cette année". 

Pour "transformer cette amélioration progressive en 2013 en reprise durable en 2014", le ministre a rappelé "l'importance de la coordination des politiques économiques au sein de l'Union économique et monétaire, ce qui  passe par des politiques budgétaires, de compétitivité et de soutien à la demande intérieure qui tiennent compte des situations économiques et extérieures de chaque État membre". 

+0,1% de croissance du PIB au 3e trimestre selon la Banque de France

La Banque de France a publié mercredi sa première prévision de croissance du Produit intérieur brut pour le 3e trimestre, la plaçant à +0,1, c'est-à-dire un pronostic un peu plus optimiste que l'Institut national de la statistique et des études économiques.   Sur l'ensemble de l'année, le gouvernement a jusqu'ici maintenu sa prévision de 0,1% de croissance, tandis que l'Insee table sur une récession de  0,1%.

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