Davantage d’activité physique quotidienne pour les écoliers bisontins

Ce lundi 14 novembre, la rectrice de l’académie et la maire de Besançon sont venues assister à la mise en pratique du dispositif national des 30 minutes d’activité physique quotidienne à l’école Henri Fertet...

© Elodie R

La mesure "30 minutes d'activité physique quotidienne" (30' APQ) s'inscrit dans le cadre de la démarche "École promotrice de santé" qui "fédère toute action éducative et tout projet pédagogique de promotion de la santé dans le projet d’école", selon le ministère de l’éducation nationale.

Elle est distincte de l'enseignement de l'éducation physique et sportive (EPS) et vise à "proposer aux élèves des temps qui leur permettent à la fois de faire de la pratique sportive et de partager une activité qui participe au vivre ensemble et de favoriser le bien-être des élèves à l’école" indique la rectrice de l’académie de Besançon Nathalie Albert-Moretti.

Les 30 minutes d'activités ne se substituent pas au cours d'EPS

Ce dispositif peut être mis en place sous des formes variées qui s’adaptent au contexte de chaque école. Pour l’école Henri Fertet à Besançon, les 30 minutes d’APQ ont été fractionnées et combinées sur les différents temps scolaires. Ainsi, les jours où ils n’ont pas cours d’EPS, les élèves débutent leur journée par 5 minutes d’exercices, appelé le "Wake Up". Il s’agit d’une courte vidéo qui invite les enfants à faire divers mouvements et sauts dans le but de "se réveiller". Et ça marche d’après les enfants :"c’est bien parce que ça nous réveille". Et les professeurs : "tout le monde est prêt pour travailler et commencer une belle journée", affirme maître Le Roch une fois l’activité terminée. 

Un comptage sous forme de QR code pour inciter à la pratique physique

Le temps de récréation est également investi puisque durant 15 minutes ce lundi matin, les écoliers ont pu participer à plusieurs ateliers mêlant adresse et motricité. "Ils sont autonomes sur les ateliers, il y a même des arbitres pour gérer l’organisation de ceux-si", nous explique la directrice de l’école Henri Fertet, Sophie Thuriet.  

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Afin de savoir qui a participé ou non aux activités, un système de comptage avec des QR codes est utilisé. Madame Fraisard, en charge des CM1 nous explique que "les élèves apprécient cette façon de récupérer les données. De notre côté, ça nous permet d’identifier les enfants qui ne pratiquent pas et de les pousser davantage pour que tous se mettent à l’activité physique".

Au retour en classe, place à une petite séance d’auto-massage avec des balles de tennis pour initier les enfants au bien-être. Les dernières cinq minutes restantes seront consacrées à des étirements en début d’après-midi. 

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