De Montbéliard à Ludwigsburg, 75 ans d’amitié fêtés en 320 km à vélo

Pour fêter les 75 ans du jumelage entre les villes de Montbéliard et de Ludwigsburg, une quinzaine de cyclistes montbéliardais vont se rendre jusqu’en Allemagne à vélo. Avec un départ prévu le 7 juillet 2025, c’est 320 km à vélo qui seront parcourus en quatre étapes.

© Alexane Alfaro

Les associations Vélocité Pays de Montbéliard et Radwegeinitiative de Ludwisburg vont créer un rassemblement en Allemagne, le 12 juillet, pour fêter le jumelage des deux villes. Une journée sur le thème du développement durable et du vélo.

Le parcours

Pour se rendre dans leur ville jumelle, les cyclistes partiront du Port de Plaisance de Montbéliard le lundi 7 juillet. Ils iront jusqu’à Mulhouse le premier jour, jusqu’à Neuf-Brisach le second. Ils feront ensuite un arrêt à Strasbourg le 9 juillet et à Karlsruhe le 10. Pour finir le parcours, le 11 juillet, ils se rendront jusqu’à Ludwigsburg et seront accompagnés par des locaux.

Ce sont environ 80 kilomètres que devront parcourir les cyclistes tous les jours afin de finir ce défi dans les temps.

L’histoire du jumelage

Maintenant 75 ans que les deux villes coopèrent. Tout a commencé dans un contexte d’après-guerre, une période au cours de laquelle les relations franco-allemandes devaient être restaurées.

Lucien Tharradin, maire de Montbéliard de 1947 à 1957, croit en une amélioration des relations via le jumelage et les ententes entre les villes françaises et allemandes. Lors de rencontres entre les maires des différentes villes, un rapprochement se fait assez naturellement entre les deux communes, et le jumelage sera officialisé en 1962.

Les échanges sont à la fois culturels, sportifs et scolaires. Des matchs entre le FC Sochaux Montbéliard et l’équipe de Ludwisburg ont été organisé. Le lycée Georges Cuvier et le Mörike Gymnasium entretiennent des relations étroites et réalisent encore aujourd’hui des échanges scolaires. Cet accord a d’ailleurs été, en 2006, à l’origine d’un projet de coopération décentralisé au Burkina Faso. Il consistait en la création d’une zone maraîchère qui assure revenus et nourriture à 800 personnes.

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