Débat télévisé : Ismaël Boudjekada réagit aux critères du CSA

Ismaël Boudjekada, candidat aux élections municipales à Besançon, a souhaité réagir à l’article que maCommune.info a publié ce jeudi 6 mars au matin concernant les critères du Conseil supérieur de l’audiovisuel et le débat organisé par France 3 Franche-Comté. En effet, il n’est pas convié samedi 8 mars à débattre avec les autres candidats comme Jean-Louis Fousseret, Jacques Grosperrin, Emmanuel Girod, Frank Monneur ou encore Philippe Mougin. 

"Depuis 61 heures, je suis effectivement en grève de la faim, posté devant l'esplanade des droits de l'homme de jour comme de nuit.

En réponse à votre article, je tiens à préciser que nous regrettons tout simplement la ligne éditoriale choisie par France 3 en ce qu'elle met totalement le principe de pluralité de côté en accordant un temps de parole aux seuls candidats présumés représentatifs. Ce même principe recommandé par le CSA.

J'invite les bisontins à se poser une question simple : quel intérêt y a-t-il à consacrer deux sièges aux socialistes et leurs dissidents quand ces derniers assument pleinement de viser la sacrosainte barre des 5% dans l'unique but, ça n'est pas rien de le rappeler, de s'imposer dans une équipe qui les a écarté ?

Cette question est d'autant plus importante que les listes dissidentes paraissent plus soucieuses de conserver leurs places que de proposer une réelle alternative à la politique Fousseret.

Comment la rédactrice en chef de France 3 Franche-Comté peut-elle estimer que Besançon Autrement pèsera moins dans les urnes que la liste "PS bis" de Monneur ou "PS ter" de Hakkar ? Seuls les bisontins en décideront.

En termes de manifestations concrètes de campagne (autre critère de sélection) Besancon Autrement ne démérite pas en multipliant réunions publiques et en rassemblant d'une manière novatrice les Bisontins  avec très peu de moyens.

Enfin, comment peut-on parler de représentativité d'un citoyen qui en est à sa première élection, comme le permet les lois de la République, quand d'entrée de jeu nos chaînes publiques ne permettent pas de diffuser son projet auprès de nos potentiels électeurs au même titre que les poids lourds de la politique ?

Ce choix de France 3 est donc contesté car contestable en ce qu'il est un pur déni de démocratie qui ne respecte pas le principe de pluralité imposé aux chaînes publiques notamment."

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