Déficit structurel de la France : Eckert souhaite que les échéances soient revues

Le rapporteur général du Budget à l’Assemblée nationale, Christian Eckert (PS), a souhaité mardi que les échéances de la France pour atteindre les objectifs de déficit structurel, c’est-à-dire hors aléas de conjoncture, soient revues.

Des discussions ont débuté avec Bruxelles sur le déficit structurel dont les échéances pourraient être revues selon le député de Meurthe-et-Moselle. Christian Eckert s’exprimait à l'occasion de la conférence de presse hebdomadaire du groupe PS. Il avait rappelé auparavant que la France avait relevé son objectif de déficit budgétaire de 3% à 3,7% du Produit intérieur brut pour 2013.

La Commission européenne a exigé fin mai de la France des réformes, notamment des retraites et du marché du travail, en échange du délai de deux ans accordé pour ramener son déficit budgétaire dans les clous européens. Fin mai, le Haut Conseil des finances publiques a estimé que la France avait respecté ses objectifs de déficit structurel pour 2012, mais a émis quelques réserves pour 2013 avec "un risque s'agissant du respect futur de la trajectoire". La France compte réduire d'un point de PIB le déficit structurel de ses finances publiques en 2014, avait déclaré mi-avril le ministre délégué au Budget, Bernard Cazeneuve, dans un entretien aux Echos.

Ce déficit a diminué en 2012 de 1,2 point et sera réduit de 1,8 point cette année et à nouveau de 1 point de PIB en 2014, avait détaillé le ministre dans le quotidien, en soulignant que cela ferait une baisse de 4 points en quatre ans. Concrètement, le déficit structurel s'était établi à 4,9% du PIB en 2011, à 3,7% en 2012 et devrait, selon l'espoir du gouvernement, encore baisser à 2% cette année puis à 1% en 2014.

(source : AFP)

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