Des élus demandent un arrêté anti-pesticides à Besançon

L’intergroupe EELV- PC  Société civile de l’ancienne majorité plurielle demande au maire de Besançon de prendre  un arrêté interdisant les pesticides à Besançon, à l’instar de la décision du maire de Boussières dans le Grand Besançon. Jean-Louis Fousseret réaffirme ce mercredi matin qu’il est contre les pesticides, mais estime qu’il ne faut pas confondre « courage et démagogie ».

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Dans un communiqué des élus de l'intergroupe au conseil municipal de Besançon se félicitent de la déclaration d'Emmanuel Macron qui a déclaré avoir “très profondément changé”sur les questions écologiques, et vouloir soutenir "dans ses intentions"Daniel Cueff, le maire breton qui a pris un arrêté anti-pesticides. "Mais en même temps" il dit soumettre ce soutien au respect de la loi. Belle démonstration d'un soutien qui n'en est pas un !" estiment les élus

Bertrand Astric, le maire de Boussières, a lui aussi pris un arrêté municipal anti pesticides le 17 juin 2019.  Il avait jusqu'au lundi 26 août pour le retirer à la demande la préfecture du Doubs sous peine d'être poursuivi devant le tribunal administratif. A Mandeure ou Audincourt, d'autres maires ont pris ce type d'arrêté.

Les élus de l'intergroupe EELV- PC - Société civile soutiennent la démarche de ces maires et demandent au maire En marche Jean Louis Fousseret de prendre à son tour un un arrété anti pesticides au nom du principe de précaution. "Nous rappelons que ce principe est constitutionnel et donc supérieur à la loi" expliquent-ils.

"Prenons des mesures au niveau national  !"

Interrogé ce mercredi matin sur France Bleu Besançon, le maire de Besançon a réaffirmé son opposition au pesticide en mettant en garde les élus de l'intergroupe de ne pas tomber dans la politique politicienne. "Il ne faut pas confondre courage et démagogie" a-t-il d'emblée déclaré. "Oui, je suis pour l'arrêt des pesticides. Je rappelle que la ville n'en utilise plus depuis 15 ans. Je pose la question : doit-on faire passer un arrêté dont on sait qu'il est illégal et qu'il va être cassé ? (...) Moi, je veux agir. Prenons des mesures, mais au bon niveau. Il ya des députés pour cela, il faut changer la loi au niveau national..."

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