Deux groupes bisontins aux Francofolies de la Rochelle!

« Yules » et « Somadaya », présents dans la programmation officielle du festival, se produiront le 15 (Yules) et le 16 juillet (Somadaya) sur la scène de l’Horloge, tous deux aux alentours de 18h.

©

Ils sont six. Six artistes réunis par leur passion des sons polymorphes et des accords frénétiques. Ils conjuguent leurs talents pour offrir une musique aux inspirations rock et électronique avec une fraîcheur et une originalité totalement bluffantes.

La voix, cristalline, envoûtante, enveloppante, est servie par des rythmes énergiques, pour des morceaux puissants et atomiques. Après un EP en 2007 nommé « areyousure », Somadaya transforme l'essai ce printemps avec un tout premier album : « My Lady of Pain ».

Deux frères élevés dans une maison pleine de vinyles, de livres et d’instruments de musique. Papa écoute Leonard Cohen religieusement et voue un culte à Paul McCartney pendant que Maman vibre au son de Simon & Garfunkel. La découverte de « God Only Knows » les bouleverse et règle définitivement la question du futur métier. S’ils choisissent la musique c’est pour continuer à communiquer émotionnellement avec leurs parents en prolongeant l’enfance. Armés de leur hypersensibilité et de leurs différences, ces jeunes surdoués imaginent la rencontre parfaite entre « Bridge Over Troubled Water » et « Famous Blue Raincoat » pour essayer de donner aux autres ce qu’ils ressentent en écoutant leurs pairs. Autour d’une guitare acoustique, d’un piano et d’un calepin moleskine, Bertrand et Guillaume écrivent à quatre mains leur « pop songs » nourries de folk et de rock, de mélancolie amoureuse, d’introspection et d’élégance. Indépendants et multi instrumentistes, ils passent beaucoup de temps dans leur home studio pour finaliser leurs chansons à la recherche de l’arrangement libérateur. Leurs joyaux achevés, la scène est l’étape selon laquelle ils libèrent l’énergie contenue tout au long de cette quête sonore. Esthètes complices pour qui l’honnêteté est une ligne de conduite, ils n’ont d’yeux que pour les songwriters, parce qu’ils ne vivent que pour les chansons. Traduire en musique ce que le cœur nous dicte, c’est vouloir mettre des mots sur l’impalpable, c’est ce que Yules cherche à faire.

Quitter la version mobile