Diaspora, nouvel album d’Henri Dikongué

Auteur-compositeur-interprète bisontin d’origine camerounaise, Henri Dikongué vient de sortir son 5ème album Diaspora dans lequel il  livre une dizaine de morceaux aux influences variées allant de la bossa nova à la biguine en passant par des sonorités jazzy-rock. Il sera en concert à Besançon ce samedi 28 mai 2016  à l’occasion de la Fête du quartier Planoise. maCommune a rencontré cet artiste atypique.

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maCommune : 10 ans se sont écoulés depuis votre précédent album. Qu'avez-vous fait pendant cette décennie ?



Henri Dikongué : Depuis 2006 et la sortie de mon album « BISO NAWA », je me suis réorganisé pour avoir plus d’indépendance et de liberté dans mes choix artistiques. J’ai fait le pari de réaliser entièrement mes créations, mes productions grâce à l’association Jazz Out Prod. C’est un choix difficile, mais qui m’a permis de murir ce 5ème album « DIASPORA ».  J’ai continué à chanter en France, à travers l’Europe (Suisse, Allemagne, Angleterre, Belgique…), en Afrique, en Amérique et au Canada.
J’ai aussi été amené à collaborer avec d’autres jeunes artistes tels que le rappeur bisontin Germinal, sur son album « Chronique du Bordel », Dan Kamit pour sa chanson « Mon Afrique » sur l’album « soleil d’août », et Micheline Ewang sur son album « Dissongo ». Donc, sans être sur le devant de la scène, j’ai poursuivi mon chemin.

maCommune :  On dit que votre nouvel album Diaspora vous ressemble. De quoi parle-t-il ?

Henri Dikongué : Je parle beaucoup de la vie des gens, des comportements et de leurs conséquences, d’amour, des migrations et aussi de l’Afrique. En fait, ce sont des sujets qui me touchent ou des émotions que j’essaye de partager à travers un voyage musical.

maCommune : Vous n'aimez pas être confiné dans un style musical, mais alors comment décrire le style « Dikongue ». Quelles sont vos influences ?

Henri Dikongué : Effectivement, je mélange les styles musicaux qui me plaisent. C’est un métissage de toutes mes influences qui vont des anciens grands de la musique camerounaise, comme Eboa Lottin, à la salsa, en passant par le jazz, le rock, des ballades aussi… Résultat, les vendeurs de CD ne savent jamais dans quel rayon me classer, et c’est comme ça depuis mon 1er album « WA ».


Infos + : Henri Dikongué sera en concert le 28 mai à 21h à la Maison de quartier de Planoise.

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