Dossier Alstom : “C’est Siemens qui sera aux commandes”

Le comité régional du PCF, le PCF 90 et 25 expriment leurs inquiétudes sur l’avenir d’Alstom depuis son mariage ferroviaire avec Siemens ce 27 septembre 2017. Siemens est entré au capital d’Alstom à hauteur de 50 % dans le cadre d’un rapprochement « entre égaux », ce que dément le PCF. L’Etat n’est pas actionnaire du groupe.

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"Siemens-Alstom n'est pas une alliance entre égaux. C'est Siemens qui sera aux commandes car il est majoritaire au capital, majoritaire au conseil d'administration et pèse dix fois plus que sa filiale ferroviaire qui fusionne avec Alstom", explique dans un communiqué commun Yvelyne Ternant secrétaire du Comité régional du PCF, José Ardura secrétaire départemental du PCF 90 et Thibaut Bize pour le PCF 25.

Le deuxième point souligné est le manque d'engagement vis-à-vis de l'emploi : "l'équilibre des sites et de l'emploi n'est nullement garanti : il n'y a aucun engagement au delà de 4 ans, et on ne voit pas en quoi la présence de trois -"experts"- français dits -"indépendants"- avec droit de veto pourrait garantir la pérennité des sites français."

Concernant les emplois, le PCF évoque notamment la vente d'Alstom-Energie à l'américain Général Electric en novembre 2015 : "Les 1000 emplois annoncés, dont se réjouissaient bruyamment les élus locaux Francs-Comtois, se sont transformés en 1000 emplois perdus. Les députés et les maires LREM et LR qui soutiennent la mise sous contrôle de Siemens feraient bien de s'en souvenir".

Ce que demande le PCF pour l'avenir d'Alstom :

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