Droit à l’avortement : SNUipp-FSU 25 appelle à un rassemblement ce jeudi à Besançon

Dans le cadre de la journée internationale pour le droit à l’avortement, SNUipp-FSU 25 souhaite mobiliser les citoyens jeudi 28 septembre 2023 à 17h30, place Pasteur à Besançon. Objectif : défendre le droit d'avorter pour celles qui n'ont pas accès à une IVG médicalisée. Plusieurs réclamations sont à noter.

Image d'archives ©Alexane Alfaro ©

"Il y a un an, la Cour Suprême des États Unis portait un coup redoutable contre ce droit fondamental", rappelle le syndicat SNUipp-FSU 25.

"Les extrêmes droites sont partout un danger immédiat"

Les membres ont tenu à revenir sur l'interdiction au recours à l'IVG,à Malte et Andorre. "En Pologne et en Hongrie, les restrictions confinent à l’interdiction. En Italie et en Espagne, l’application de la loi est entravée par des professionnels, s'abritant derrière leur clause de conscience, ou par les moyens restreints alloués aux systèmes de soins", ajoutent-ils. Les membres affirment que "les extrêmes droites sont partout un danger immédiat pour les femmes et les droits humains"et réclament des "actes constructifs et des budgets conséquents" pour le droit des femmes.

Une inscription "réellement protectrice" du droit à l'avortement dans la Constitution 

Ce jeudi, les membres souhaitent réclamer plusieurs choses dont "l'inscription réellement protectrice" du droit à l'avortement dans la Constitution française et dans la Charte européenne des droits fondamentaux pour que ce droit des femmes "soit respecté et garanti", la parution des décrets d'application de la loi Gaillot de février 2022 permettant aux sages-femmes de pratiquer des IVG instrumentales et des choix politiques qui "augmentent les budgets pour la santé".

L’accès aux soins "pour toutes sur tous les territoires"

Mais aussi, l’accès aux soins "pour toutes sur tous les territoires" avec la réouverture des CIVG fermés, des maternités et des hôpitaux de proximité. Une politique "publique de production des médicaments essentiels", incluant les produits nécessaires à l'IVG. Les membres souhaitent la fin de la "double clause de conscience spécifique à l'IVG" ainsi que des séances d’éducation à la vie affective et sexuelle en milieu scolaire, prévues par la loi du 4 juillet 2001 relative à l'IVG et à la contraception. Pour finir, la "pénalisation des activistes anti-IVG et la dissolution de leurs associations qui vont à l’encontre des droits des femmes et fragilisent la démocratie".

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