Le directeur de la formation horlogère FTSH dément les propos d’un ancien élève

Le 12 juin 2014, nous avons publié un article concernant la formation FTSH à Besançon dans lequel Jérémy Jacquet nous fait part de ses commentaires très négatifs sur cette formation. Malgré le fait que nous ayons interviewé le directeur de la formation, Yannick Moricci, pour offir aux lecteurs les deux points de vue, ce dernier a souhaité utiliser son droit de réponse car il ne voyait pas apparaître « la moindre place pour notre défense. »

La réponse de Yannick Moricci :
"J'ai bien relu la diatribe de M. Jacquet Jérémy. Jérémy est un intermittent de la formation, un jour je viens, un jour je ne viens pas, le lendemain j'arrive en retard et je passe le plus clair de mon temps derrière mon téléphone.
Quant au financement, il n'a pas payé la moitié de sa formation. Le reste mensonge et diffamation.
Ce qui me vient à l'esprit, c'est une citation de Pierre Dac : "Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes fondamentaux de ceux qui feraient bien de la fermer avant de l'ouvrir." Coluche disait pratiquement la même chose.
Je vous joins également l'extrait d'une lettre adressée aux journalistes qui relaient ces diatribes. Je lui ai conseillé de ne pas l'envoyer."
Extrait de la lettre adressée aux journalistes :

"Je m'appelle U. A.*, j'ai galéré, comme beaucoup de personnes dans le Pays de Montbéliard, pour trouver une situation professionnelle stable.

Tout a changé pour moi quand un ami, stagiaire au GRETA à Delle ( comme plusieurs de ses collègues il effectuait un stage à la FTSH) m'a conseillé de rencontrer M. Moricci à la FTSH.

J'ai effectué un module de formation de base en horlogerie dont je garde un excellent souvenir.

J'ai ensuite effectué un stage au sein d'une grande entreprise horlogère suisse. Aujourd'hui j'y suis encore, ma vie a totalement changé.

Vous avez dernièrement reçu un groupuscule d'irresponsables manipulés par un formateur extravagant à la probité plus que douteuse (réf: article de l'ER du lundi 14 mars page Doubs).

Si un courrier a pu être signé par 6 ou 7 personnes, je peux vous assurer que ma lettre pourrait l'être par des dizaines de personnes. Le nombre de stagiaires ayant trouvé une "solution-emploi" à l'issue d'une formation à la FTSH est impressionnant au regard de la courte existence de cet organisme.

Très sincèrement je ne comprends pas ces personnes qui de surcroît "se tirent une balle dans le pied" dans le cadre leur recherche d'emploi, j'ai pu le vérifier au sein de mon entreprise.

Sachez que nous serons nombreux à soutenir la FTSH, ses formateurs et son président."

Sans commentaire complémentaire."

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