Ecoles : appel (presque) unitaire à la grève mardi 26 janvier

Cinq syndicats ont lancé un appel national à la grève dans l’Éducation Nationale, mardi 26 janvier 2021. A Besançon, une manifestation est organisée à 14h devant le rectorat.

Image d'archives ©Alexane Alfaro ©

Au niveau national, l'intersyndicale, composée de la CGT Educ'action, du Fnec FP Force ouvrière (FO), de la Fédération syndicale unitaire (FSU) et de Sud Education appelle à une journée d'action. Principales revendications :

Le Snuipp-FSU du Doubs explique de les personnels de l'éducation n'ont plus confiance et demande "d'autres choix politiques pour l'Education : un plan d'urgence pour l'école".

Une vingtaine d'écoles fermées dans le Doubs le 26 janvier

Selon le Snuipp-FSU, une vingtaine d'écoles ont informé le syndicat de leur fermeture totale (tou.tes les enseignant.es en grève). En moyenne, une participation d'au moins 30% est attendue "malgré un contexte où les enseignant.es hésitent à quitter leur classe tant le spectre d'une nouvelle fermeture des écoles est présent."

Sur le plan sanitaire le SNES-FSU  s'inquiète de la la multiplication des fermetures de classes ou d’établissements au sein de l'académie de Besançon  (lycée de Dannemarie, collège de Valdoie, classes au lycée de Poligny, de Dole, de Morez, de Belfort...) "Si nos organisations partagent la préoccupation du maintien de l’ouverture des lieux scolaires, elles demandent une protection renforcée des personnels et des élèves dans tous les établissements scolaires, de l’école au lycée, et une politique sanitaire cohérente sur l’ensemble de l’académie, ce qui n’est pas le cas actuellement... "

L’UNSA du Doubs n'appelle pas à la grève

Le SE-Unsa25 , pour sa part, a décidé de ne pas appelé à la grève du 26 janvier, ni à la grève interprofessionnelle prévue le 4 février. Non que tout aille bien au sein de l'éducation nationale, "loin de là ! Les désaccords sont nombreux :  carte scolaire, conditions d’enseignement de l’EPS, projet de révision des programmes de maternelle, réforme de l’éducation prioritaire..." Le syndicat explique que dans le contexte sanitaire et économique actuellement dégradé, il ne souhaite pas "rajouter à la pression dans les écoles et établissements en appelant à la grève mettant ainsi nos collègues, les municipalités et les familles dans une équation impossible à résoudre".

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