Le recul concerne surtout la garde d’enfants. L’Urssaf note que "le nombre de parents employeurs de garde d’enfant à domicile recule de -8,3 % et celui des employeurs d’assistantes maternelles de -4,4 %". Depuis 2019, cette activité enregistre une baisse globale de -15,5 %.
La tendance est générale dans la région, avec des reculs notables dans le Jura (-6,2 %), la Nièvre (-5,7 %) et la Saône-et-Loire (-4,6 %). Seul le Territoire de Belfort affiche une hausse, qualifiée de "marginale" par l’Urssaf, avec +4,4 % de parents employeurs de garde d’enfant à domicile.
Progression des autres services à la personne
À l’inverse, "l’emploi à domicile hors garde d’enfant repart à la hausse pour la troisième année consécutive : +2,0 % en 2023”, indique l’organisme. Parmi les services déclarés, l’entretien du domicile concentre 59 % du volume d’heures, avec un taux horaire moyen de 12,2 euros. Les rémunérations varient selon l’activité, allant de 10,10 euros pour la garde d’enfant à 21,20 euros pour le soutien scolaire.
Moins d’heures déclarées, mais plus de masse salariale
Le volume d’heures déclaré par les particuliers employeurs recule légèrement (-0,7 %), principalement en raison de la baisse de la garde d’enfants (-0,8 %). Toutefois, "la masse salariale nette versée augmente fortement (+3,5 % en 2023) sous l’effet des revalorisations successives du SMIC” constate l’Urssaf, atteignant 322,5 millions d’euros l’an dernier.
Des outils pour simplifier les démarches
L’Urssaf rappelle que des services gratuits existent pour accompagner les particuliers employeurs : Cesu et Pajemploi, qui permettent de "déclarer leur salarié, de calculer et payer leurs cotisations sociales, et d’obtenir les attestations pour bénéficier du crédit d’impôt".
Cesu+ et Pajemploi+, qui offrent la possibilité de "confier l’intégralité du processus de rémunération à l’Urssaf et de bénéficier de l’avance immédiate du crédit d’impôt, ce qui fait que le particulier employeur n’a rien à avancer".