Emploi: sécurisation des parcours, acte deux

Le préfet de Région a énoncé mardi à Besançon la nouvelle stratégie de l’emploi en Franche-Comté en faveur des 72000 chômeurs (+1,7% sur un an).

Entouré de Jean-Marie Schirck, directeur régional de Pôle Emploi et de Bernard Bailbé, patron de la Dirrecte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi), Nacer Meddah a confirmé la poursuite de l'opération de sécurisation des parcours initiée en pleine crise par la Région et l'Etat pour maintenir les contrats de travail des salariés en sous activité qui, en contrepartie, acceptaient de se former. 10920 salariés de 72 entreprises franc-comtoise ont pu être maintenu dans leur emploi grâce à ce dispositif qui a coûté 20 M€.
 
Le principe va donc être étendu dans le domaine de l'accompagnement des mobilités interne et externe des salariés, des intérimaires et des CDD et à l'élaboration d'un contrat inter-générationnel qui permettra aux séniors de réduire leur activité tout en favorisant l'emploi des jeunes.
 
Le préfet a également décliné le plan Rebond pour l'emploi mis en place pour les fins de droits à l'assurance-chômage et qui met en oeuvre 70000 formations rémunérées (1400 en Franche) et 170000 contrats Rebond (3400 dans la région). Pour les demandeurs d'emploi qui ne pourraient pas en bénéficier, il est possible de toucher une aide exceptionnelle de retour à l'emploi de 460 € mensuels pendant une durée maximale de 6 mois.
 
Ce dispositif considéré comme un filet de sécurité et imaginé par le chef de l'Etat dans l'objectif de « ne laisser personne au bord du chemin » sera moins sollicité que prévu, car la situation de l'emploi s'améliore petit à petit. « Les offres d'emplois ont progressé de 36% depuis le début de l'année », a annoncé Jean-Marie Schirck, tandis que Christian Bailbé a précisé que « les offres d'emploi à caractère durable était également à la hausse ».
 
« La situation n'est pas au beau fixe, mais la tendance de la courbe de l'emploi tend à se stabiliser », a prudemment reconnu le patron de la Dirrecte.
 
Autre « décision importante », l'arrêt en Franche-Comté des contrats initiative emploi (CIE) qui ont connu un réel succès avec un taux de déploiement de 200%. « Nous devons maintenant mettre l'accent sur d'autres types de contrats aidés », a estimé Nacer Meddah. C'est le cas des contrats de professionnalisation pour les quels « nous avons des efforts à faire ».
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