Enseignant décapité à Conflans : “Nous avons décidé qu’il fallait faire système autour de l’école” (A. Vignot)

Anne Vignot, la maire de Besançon, accompagné de Abdel Ghezali, 1er adjoint, ont souhaité faire part de leur tristesse ce 19 octobre 2020 suite à l’assassinat de Samuel Paty, enseignant à Conflans. Ils ont notamment évoqué plusieurs dispositifs sur lesquels ils travaillent comme des « assises de l’histoire des religions »…

© Hélène Loget ©

Avant tout, la maire de Besançon a souhaité apporter son soutien aux professeurs et agents de la Ville. "En tant qu'élus, nous avons la responsabilité d'être à leurs côtés", a-t-elle souligné devant la presse ce lundi matin. Elle a notamment illustré son propos en citant Philippe Merieu, professeur en sciences de l'éducation : "Nous ne lâcherons rien sur les valeurs qui nous font vivre ! Nous ne voulons pas faire aux terroristes le cadeau de notre désespoir (...) Nous continuerons à accueillir chacune et chacun avec ses singularités tout en travaillant inlassablement pour construire des solidarités, sans exclusive ni exclusion".

Un travail autour de l'État, l'Éducation nationale et les associations...

"Nous appelons toutes les associations à travailler avec nous, à nous aider à organiser cette relation entre ce que se passe dans les écoles et ce qui se passe à l'extérieur", a expliqué Anne Vignot en poursuivant : "Nous avons besoin d'une  jeunesse libre, qui soit riche de sa culture personnelle, familiale et intime".

Parmi les dispositifs annoncés, Anne Vignot souhaiterait :

"Nous devons inviter à respecter les règles, peu importe le parcours, et les origines de chacun", a souligné la maire.

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