Et pan, le loup ?

Après huit attaques, le loup du Haut-Doubs exaspère les éleveurs des secteurs de Levier, Septfontaine et Chapelle-d’Huin. Ils l’ont fait savoir en sous-préfecture à Pontarlier jeudi matin.  Le « tir de défense » est désormais envisagé.

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42 animaux attaqués, 15 tués. Pour les cinq éleveurs touchés, soutenus pour leurs homologues, la coupe est pleine. Pour eux, si le loup est une espèce protégée, leurs animaux, eux ne le sont pas ! On pensait que le loup s’en irait et laisseraient tranquille les élevages de la région mais il n’en n’est rien. Malgré les mesures mise en place comme un épouvantail sonore ou des filets de protection, le loup continue d’affoler les troupeaux.

Depuis fin juin, une trentaine de bénévoles se relaient pour surveiller le parc à moutons de Thierry Maire à Chapelled’Huin. Ces lieutenants de louveterie, habilités par le Préfet, pourraient bientôt être habilités au tir d’effarouchement même si le loup se fait un malin plaisir de les éviter.  

 Pour l’heure, le tir de défense est seulement envisagé. Sera-t-il appliqué ? Rien n’est moins sûr. Ce serait même surprenant.  Pour les associations de défense du loup, l’animal peut très bien, avec le temps, cohabiter avec les troupeaux. Sauf que la patience des éleveurs a déjà atteint ses limites.  

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