Orientation : et pourquoi pas l’industrie ?

Alors que la session 2016 du baccalauréat vient de démarrer, les six CFAI (centre de formation des apprentis de l’industrie) de Franche-Comté s’associent afin de promouvoir les 33 formations d’avenir existantes du CAP au niveau ingénieur. Dans la région, 500 postes sont proposés tous les ans, mais 150 à 250 ne sont pas pourvus.

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La Franche-Comté et l'industrie : toute une histoire. Aujourd'hui, dans la région, une personne sur quatre travaille dans des domaines aussi divers que variés : automatisme, informatique, domotique, microtechniques, conception industrielle, outillage, plasturgie, etc. Autant de secteurs à la recherche de personnel et d'apprentis. Or, tous les postes proposés ne trouvent pas si facilement preneur.

"Il faut tordre le cou de cette représentation de l'apprentissage dans l'industrie est une voie de garage réservé à des élèves qui n'ont pas le niveau. C'est faux… "indique Philippe Labouche, directeur Développement Recrutement Communication du CFAI – Pôle formation des industries technologiques. "Un jeune qui se donne les moyens et qui a la volonté peut aller jusqu'au niveau ingénieur. En plus, les entreprises les réclament ! Et puis l'apprentissage, c'est aussi une autre pédagogie. Le jeune, pour pouvoir évoluer dans son métier, est obligé d'aller chercher la connaissance. Certains ont besoin de cette motivation concrète. Ils réussissent souvent mieux en apprentissage que par une filière plus académique".

En Franche-Comté, l'industrie revêt 150 métiers. L'apprenti signe un contrat de un à trois ans dans l'entreprise touche un salaire qui varie en fonction de son âge et la formation est prise en charge. "Ça ne coûte rien aux parents…". Aujourd'hui, à l'heure des examens, les CFAI de Franche-Comté s'associent pour promouvoir les 33 formations dispensées dans les centres.

Si beaucoup sont convaincus qu'ils sont tenus de respecter les choix de la plateforme du système APB (plate forme admission post bac pour choisir son orientation dans l'enseignement supérieur), il est toujours possible prendre une autre voie et de choisir l'apprentissage. Et pour Philippe Labouche, les chiffres parlent d'eux-mêmes. "Nous avons un taux de réussite de 83 % et à l'issue de la formation, 90 % des jeunes ont un emploi

Info +

 Des formations du CAP au diplôme d’ingénieur 

Avec un CAP, il est possible de passer un Bac Pro, un BTS, voire de poursuivre jusqu’au diplôme d’ingénieur.  Les CFAI préparent aux diplômes de l’Éducation nationale.

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