Etude Insee Franche-Comté : le taux de cho?mage baisse, la situation de l’emploi diffère selon les secteurs

Selon une enquête menée par l’Insee, les indicateurs conjoncturels du premier trimestre 2015 en Franche-Comté montrent des signes d’amélioration dans un contexte national de reprise de l’activité (+ 0,6 %).

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Situation de l'emploi en Franche-Comté

Au premier trimestre 2015, l’emploi salarie? dans les secteurs principalement marchands diminue en Franche-Comte? de 0,1 % par rapport au trimestre pre?ce?dent. L’atte?nuation de la baisse constate?e au quatrie?me trimestre 2014 se confirme. L’emploi salarie? diminue dans le Jura (– 0,4 %) et dans le Doubs (– 0,2 %). En revanche, il augmente de 0,4 % en Haute-Sao?ne et de 0,1 % dans le Territoire de Belfort (cf donne?es de?taille?es sur l’emploi). Sur un an, l’emploi salarie? marchand franc-comtois diminue de 1,2 %, correspondant a? un volume de 3 000 emplois en moins.

Malgre? un climat conjoncturel moins favorable en Suisse depuis le de?but d’anne?e, le nombre de frontaliers reste stable par rapport au trimestre pre?ce?dent. Sur un an, il poursuit sa progression (+ 2,7 %). Ainsi, au premier trimestre 2015, 31 000 Francs-Comtois occupent un emploi en Suisse soit 820 personnes de plus qu’un an plus to?t.

En moyenne en France me?tropolitaine, l’emploi diminue e?galement de 0,1 % par rapport au trimestre pre?ce?dent. Sur un an, il baisse de 0,2 % .

  • Des situations contrastées selon les secteur

Par rapport au trimestre pre?ce?dent, la re?gion compte 210 emplois salarie?s hors interim de moins (– 300 interim compris).

Cette tre?s le?ge?re baisse est alimente?e principalement par les pertes enregistre?es dans le secteur de la construction (–380 emplois salarie?s). L’industrie perd e?galement 270 emplois salarie?s, dont la moitie? dans la fabrication de mate?riels de transport regroupant entre autres l’industrie automobile. Les cre?ations nettes d’emploi dans les secteurs du commerce (+ 230) et des services marchands (+ 210) ne parviennent pas a? compenser ces suppressions nettes.

Situation du chômage en Franche-Comté

Le taux de cho?mage re?gional est en le?ge?re baisse au premier trimestre 2015. Il s’e?tablit a? 9,4 % contre 10,0 % au niveau me?tropolitain. Sur un trimestre, la diminution du cho?mage est le?ge?rement plus forte qu’en Me?tropole : – 0,2 point contre – 0,1 point. Au niveau de?partemental, le cho?mage recule partout, excepte? dans le Jura ou? il reste stable. Le Territoire de Belfort enregistre la plus forte baisse : – 0,3 point. Dans le me?me temps, le taux de cho?mage diminue de 0,2 point dans le Doubs et en Haute-Sao?ne. Pour autant, la hie?rarchie des territoires reste inchange?e, avec des taux de cho?mage de 7,7 % pour le Jura, 9,5 % pour le Doubs, 10,1 % pour la Haute-Sao?ne et 11,6 % pour le Territoire de Belfort. 

Au total, l’emploi salarie? recule de 1,8 % dans le secteur de la construction (soit la deuxie?me plus forte baisse re?gionale) et de 0,3 % dans celui de l’industrie (comme en moyenne en France me?tropolitaine). En revanche, il progresse de 0,5% dans le commerce (soit la deuxie?me plus forte hausse parmi les re?gions de la Me?tropole) et de 0,3 % dans les services marchands hors inte?rim, soit le?ge?rement plus que la moyenne me?tropolitaine (+ 0,2 %). En ce de?but d’anne?e 2015, les effectifs inte?rimaires, fortement soumis a? des variations en dents de scie les trimestres pre?ce?dents, se stabilisent (– 0,7 %).

Malgre? une augmentation du nombre des demandeurs d’emploi en fin de trimestre, le taux de cho?mage re?gional baisse le?ge?rement, s’e?tablissant a? 9,4 % de la population active. En de?pit d’une contribution le?ge?rement ne?gative de l’inte?rim, l’emploi salarie? est quasiment stable par rapport au trimestre pre?ce?dent (– 0,1 %). La situation de?favorable de l’emploi dans la construction et, dans une moindre mesure, dans l’industrie continue de peser sur le climat conjoncturel re?gional. En revanche, les emplois dans le tertiaire marchand repartent a? la hausse ce trimestre, notamment dans le commerce.

Les cre?ations sous le re?gime de la micro-entreprise (anciennement auto-entreprise) reculent tre?s nettement en raison de l’entre?e en application de la loi Pinel re?formant le re?gime de l’auto- entrepreneur. Les cre?ations dites « classiques » sont en revanche, en le?ge?re progression. En paralle?le, les de?faillances d’entreprises cumule?es sur douze mois repartent a? la hausse.

La construction de logements demeure le principal point noir, le nombre de permis de construire et de logements commence?s reculant a? des niveaux jamais atteints jusqu’a? pre?sent. La fre?quentation touristique, poursuit son redressement. 

(Source : Gilles Zemis, Insee)
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