Fannette Charvier nommée co-rapporteure du projet de loi pour une école de la confiance

Jean-Michel Blanquer a présenté le 5 décembre dernier en Conseil des ministres, son projet de loi « Pour une école de la confiance ». Déposé à l’Assemblée nationale pour son examen, Fannette Charvier a été désignée co-rapporteure, conjointement avec Anne-Christine LANG, LaREM ce 14 décembre 2018.
 
 

Fannette Charvier, députée LeREM du Doubs © Alexane Alfaro

Voici ce que la députée a tenu a préciser : 
"Ce projet de loi porte des ambitions fortes pour l’école de demain. D’abord, parce qu’il est le vecteur de plus de justice sociale, notamment en rendant l’instruction obligatoire pour tous dès trois ans, contribuant ainsi à réduire les inégalités dès le plus jeune âge. Ensuite, parce que ce projet redonne son entière place aux territoires ainsi qu’aux acteurs de terrain, en facilitant le recours à l’expérimentation et la création d’établissements internationaux. 

Je serai plus spécifiquement en charge des articles 6 et 7 et 10 à 25.  La création des établissements publics locaux d’enseignement international (EPLEI) permettra le développement d’écoles européennes et de sections internationales, dans une continuité pédagogique de l’école au lycée et partout où les territoires voudront porter ce type de projet. 

La formation initiale de tous les professeurs sera améliorée afin de mieux articuler théorie et pratique, en intégrant encore plus la pluridisciplinarité et la recherche universitaire. 

La pré-professionnalisation des assistants d’éducation poursuit ce même objectif d’une formation simultanée et progressive, et participe aussi d’une démocratisation de l’accès aux métiers du professorat et de l’éducation. 

L’adaptation des académies à la nouvelle organisation territoriale mise en œuvre depuis la loi Notré, s’accompagnera d’une simplification du fonctionnement des conseils académiques et départementaux de l’éducation nationale, pour en faire de réels lieux de concertation territoriale en matière de politique éducative", explique la députée.

Les auditions débuteront la semaine prochaine et permettront ainsi d’enrichir le texte, jusqu’à son examen en commission prévu fin janvier.

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