"On cesse nos activités parce qu'on a pas supporté les travaux du tram, ça c'est un premier point. Il y avait aussi un peu la conjoncture actuelle et puis le fait que tous nos fournisseurs sont sur internet donc ça n'aide pas. Et puis avec un accès très limité et difficile au centre-ville voire impossible.... Moi je n'ai pas une clientèle qui vient en bus donc quand ils ont été surpris une fois par les embouteillages, ils ne le sont pas deux fois" explique Olivier Marseille. Il ajoute amèrement que "ma femme a l'âge de la retraite, moi pas donc je vais aller pointer au chômage".
"Les boutique de cigarettes électroniques ? Je leur souhaite bonne chance"
Pour l'instant, Olivier marseille n'a pas encore de projet et l'idée de vendre des cigarettes électroniques ne l'intéressait pas : "avec la cigarette électronique, on ne sait pas ce que ça va donner. C'est lancé sur le marché mais il n'y a pas encore d'études sérieuses faites donc oui, j'avais la possibilité, j'avais des fournisseurs qui me l'ont proposé mais je ne savais pas dans quoi je m'engageais, donc, non. En plus il y a déjà trois magasins qui se sont installés sur Besançon. Je leur souhaite bonne chance mais bon, je ne sais pas s'ils vont pouvoir survivre uniquement avec ça".
"On est pas en colère"
Malgré l'obligation de fermer sa boutique et de la revendre, Olivier Marseille n'a pas de rancoeur mais rit "jaune" : "on est pas en colère... De toute façon, qu'est-ce que vous voulez faire contre les politiques ? Quand ils ont décidé de faire quelque chose... Il ne font que dépenser notre argent. C'est facile, quand ils n'ont plus assez d'argent, ils augmentent les taxes même s'ils disent le contraire".
La boutique a déjà été vendue à des investisseurs qui souhaitent garder le secret sur leur prochaine activité.
Actuellement, la Maison du Stylo et du Fumeur est en liquidation totale : 40% de réduction sont proposés sur l'ensemble du magasin, excepté les stylos de la marque Mont-Blanc proposés à -25% et les cartouches d'encre qui ne sont pas soldées.