Fourgon braqué en Suisse : remise en liberté des trois gardés à vue

Le convoyeur du fourgon de transports de fonds braqué en Suisse jeudi soir, sa fille et son co-équipier ont été remis en liberté à l’issue de leur garde à vue, ce mardi 13 février 2018 à la mi-journée, a-t-on appris de source proche du dossier.

La garde à vue du trio a été "levée à la mi-journée", a indiqué cette source à l'AFP en refusant de préciser si le trio était définitivement mis hors de cause dans cette affaire d'enlèvement contre rançon entre la France et la Suisse.

Tous trois avaient été convoqués samedi après-midi à l'Hôtel de police de Lyon pour être entendus par les enquêteurs et leur garde à vue avait débuté lundi, a précisé une autre source.

Selon les dires de la jeune femme de 22 ans, celle-ci avait été enlevée dans son appartement à Lyon, jeudi à 18H30, par deux faux plombiers. Après l'avoir ligotée, ils l'auraient contrainte à téléphoner à son père, employé en Suisse par une société de transport de fonds.

Domicilié à Annemasse (Haute-Savoie), ce dernier, qui était en train d'effectuer une tournée avec son collègue dans le canton de Vaud dans un fourgon blindé rempli d'argent, aurait alors été forcé d'en remettre le contenu à plusieurs hommes armés qui l'attendaient sur un parking près de Chavornay.

Entre 17 et 26 millions d'euros

Le montant du butin avait été chiffré entre 20 et 30 millions de francs suisses (entre 17 et 26 millions d'euros). Jointe mardi par l'AFP, la société SOS Surveillance, victime présumée du braquage, s'est refusée à tout commentaire.

Relâchée par ses "ravisseurs", la jeune femme, apparemment "très choquée", avait été découverte par un passant au bord d'une route sur la commune de Tramoyes, dans l'Ain, et conduite à la gendarmerie.

La source proche du dossier s'est par ailleurs refusée à confirmer une information de presse selon laquelle une "petite partie du butin" aurait été retrouvée "sur indication d'un convoyeur".

(Source AFP)

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