Francis Nakache “Nous sommes en bonne santé financière”

Le directeur général de CAF France s’étonne des rumeurs bisontines liées à la santé financière de son groupe. Il revient sur les résultats du constructeur espagnol.

CAF (Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles S.A) s'affiche comme le 4e constructeur ferroviaire mondial et emploie plus de 7.000 salariés sur ses principaux sites en Espagne (Beasain, Irùn, Saragosse, Castejón) mais aussi à Sao Paulo au Brésil, Elimra aux États-Unis et en France à Bagnères-de-Bigorre. Le constructeur dispose également d'une quarantaine de dépôts à travers le monde pour ses opérations de maintenance. 

Une rumeur uniquement bisontine

Côté à la bourse de Madrid, la moitié du capital de la société anonyme est "stable" selon Francis Nakache, le DG de CAF France."Près de 18% des actions sont détenus par des caisses d'épargne et 29,5% par les salariés eux-mêmes qui sont attentifs aux choix de la société. On ne peut pas faire n'importe quoi..."

Quant aux questions sur la santé financière du groupe, le DG se dit quelque peu surpris. "C'est une rumeur propre à Besançon. On ne nous pose pas la question ailleurs"  explique-t-il en avançant les chiffres du constructeur espagnol et en expliquant que le cours de l'action a été multiplié par 20 depuis dix ans. 

Un chiffre d'affaires en hausse de 7%

Fin septembre 2012, le groupe affichait un chiffre d'affaires de 1.294 millions d'euros, en hausse de plus de 7% par rapport à 2011 avec profit net après impôt de 78,9 millions d'euros. Le carnet de commandes s'élève à 5.100 millions d'euros. "Parmi nos derniers contrats signés on dénombre 89 rames de tramway pour Birmingham, Cuiaba au Brésil, Sidney, Cincinnatimais aussi 50 rames de métro pour Rome ou encore Helsinki..."

De bonnes nouvelles à relativiser après la disette qu'a connu le marché français en ce domaine depuis la fin 2011. Jusqu'à mai 2012, CAF n'a pas eu d'appels d'offres propres à la France. "2012 a été une année d'attentisme avec de nombreuses suspensions des appels d'offres comme ce fut le cas à la RATP", signale Francis Nakache. Une année "en demi-teinte" que le constructeur compte bien rattraper. "Nous sommes positionnés sur plusieurs marchés. Je pourrai vous en dire plus dans deux mois..."

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