Frédéric Robert, directeur des Passages Pasteur : “c’est un métier hyper varié”

Lorsque l’on va dans un centre commercial pour faire du shopping, on se pose rarement la question : « Qui est le patron ? » À Besançon, le directeur des Passages Pasteur s’appelle Frédéric Robert. Voici notre portrait du mois de novembre 2017… 

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Carte d'identité

Frédéric Robert a vécu à Rouen pendant 25 ans pour suivre sa scolarité et une licence en Sciences Economie. "À l'époque, j'ai dû partir à l'armée pour mon service militaire à l'âge de 25 ans, qui était l'âge limite et je voulais reprendre mes études pour faire une maîtrise, mais en fait je me suis rendu compte que lorsqu'on arrête après plus d'un an, c'est difficile de s'y remettre", se rappelle-t-il. Avec une licence en poche, Frédéric part à la conquête du marché du travail et malgré quelques difficultés à trouver un emploi, il est finalement embauché dans le secteur de la grande distribution au sein du groupe Comptoir Moderne (ce qui deviendra le groupe Carrefour) en Eure-et-Loire. "J'y suis resté 13 ans en commençant par un poste de manager de rayon pour finir directeur de magasin qui s'appelait à l'époque Champion à Tours", nous précise-t-il.

Suite à cette première et longue expérience, Frédéric Robert a une quarantaine d'années. "J'avais fait le tour de la profession, j'ai donc cherché à changer, en plus, j'avais déménagé souvent, car ce sont des métiers où nous sommes amenés à beaucoup bouger, etc.", confie-t-il. 

Un "switch" à 40 ans 

C'est donc à Tours que Frédéric fait son "switch" comme il l'appelle, en passant du secteur de la grande distribution aux centres commerciaux sans déménager. "J'ai alors fait l'ouverture un centre commercial, L'heure tranquille, qui s'installait à Tours en mai 2009", indique-t-il. C'est en juillet 2015 que Frédéric décide de partir pour rejoindre le groupe Klépierre et devenir le directeur du nouveau centre commercial bisontin Les Passages Pasteur qui a ouvert le 18 novembre 2015. 

Un directeur multicentre 

En parallèle des Passages Pasteur, Frédéric est également le directeur du centre commercial de Quetigny, de Beaune et d'Izac (à côté de Mulhouse). Pour ce dernier centre commercial cité, "j'ai une directrice adjointe donc je ne le gère pas autant que les autres", précise-t-il, "et heureusement, car gérer trois centres c'est déjà très compliqué, mais quatre ça allait être encore pire !"

Le quotidien de ce directeur multicentre est rythmé par les allers et retours entre les trois centres commerciaux. 

"C'est un métier hyper varié" 

"Ce qui est très plaisant dans ce milieu c'est que vous n'avez jamais une journée qui ressemble à une autre", nous confie Frédéric Robert, "c'est la variété des domaines que l'on va toucher puisqu'on va aussi bien toucher le commerce, la gestion, l'administratif, le droit et la législation, le marketing, les assurances, on est en relation avec des clients qui sont les enseignes, des prestataires, les autorités, etc. c'est un métier hyper varié".

Dans chacun des centres qu'il gère, le directeur travaille en petites équipes. "Ici à Besançon nous sommes trois avec mon assistante Tiphaine Sauget et Hugo Schruoffeneger, technicien de maintenance. À Quetigny nous sommes également une équipe de trois", indique-t-il.

"Ce qui est le plus plaisant c'est cette diversité, ces journées qui ne se ressemblent pas, on est noyé dans le boulot, mais quand on est motivé et qu'on aime ça ce n'est pas dérangeant", conclut Fédéric Robert. Si les jours se suivent, mais ne ressemblent pas, le directeur se lève chaque matin à 6 h 30 pour être à l'un de ses bureaux à 8 heures et termine généralement ses journées aux alentours de 23 h 00 - minuit.

Que faites-vous lorsque vous ne travaillez pas ? 

Pas facile de trouver du temps pour soi lorsque l'on dirige trois centres commerciaux dans trois villes différentes ! Ce n'est pas Frédéric Robert qui dira le contraire. Malgré tout, il garde une place dans son planning pour faire du football dans l'équipe vétéran de Quetigny le vendredi soir. "Quel que soit l'endroit où je déménage, j'essaie tout de suite de trouver un club. C'est très important ce morceau de sport, cette coupure dans l'équilibre global", souligne-t-il.

Et ce n'est pas sa seule passion : "depuis tout petit", Frédéric est aquariophile. "J'y passe un peu d'argent et de temps : j'ai un bel aquarium à la maison et ma passion ce sont les poissons, les coraux et l'entretien de tout ça", nous confie-t-il.

Et bien sûr il y a la famille : "dans la semaine, c'est compliqué de profiter de ma famille parce que je rentre relativement tard, mais on se voit pendant les week-ends."

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