Frédérique Vidal veut accélérer l’innovation au service de la société

Après avoir assisté au gala de la conférence des présidents des universités jeudi soir à Dijon puis à une table ronde sur les universités européennes, la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation est arrivée en fin de matinée à Besançon. Elle a pu s’entretenir avec le maire dans son bureau avant un déjeuner sur le campus et une visite du laboratoire de recherche Femto-St, un des fleurons de l’innovation dans la région.

Frédérique Vidal femto-ST Besançon from maCommune.info on Vimeo.

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Une visite sur fond de recherche et d'innovation. Frédérique Vidal est arrivée à la mi-journée et s'est directement entretenu dans le bureau du maire de Besançon qui semblait ravi de sa rencntre avec la ministre. "Je l'ai reçu durant trois quarts d'heure et j'ai trouvé une ministre très informée les sujets et très à l'écoute. Nous avons parlé de notre marque "Grand Synergie Campus" qui tend à donner une visibilité nationale et internationale de notre enseignement supérieure et de recherche ; mais aussi de notre projet de Grande Bibliothèque et de Maison Universitaire de l’éducation à la cité Internationale des Savoirs et de l’Innovation de Saint-Jacques : mais aussi de toutes les capacités de la ville et les actions que nous menons avec les étudiants…

Le rectorat de région …  à Besançon 

A la question de savoir si le siège du rectorat resterait bien à Besançon, Jean-Louis Fouseret indique qu'il s'agit aujourd'hui d'un "non suje"t. "J'ai à peine évoqué la question avec elle puisqu'il s'agit de décisions qui, comme pour le Crous, ont été actées dans le cadre d'un équilibre territorial. Le siège du rectorat de la région est ici à Besançon et cela n'est absolument pas remis en cause…"

Après un déjeuner avec des élus et des acteurs incontournables de l'université, Frédérique Vidal a été accueillie vers 14h30 par Laurent Larger, le directeur de l'institut de Femto-ST. Une visite d'une heure au sein de l'atelier de découpage polissage puis de celui de mécanique. La ministre a pu échanger avec des chercheurs autour des biopuces d'analyse  de nanoparticules biologiques, de micro-cellules pour micro horloge atomique ou de l'opto acoustique dans les nanofibres. Autant de sujets complexes, mais qui selon la ministre, peuvent et doivent trouver des applications au sein de la société. Le fameux transfert technologique.

Lier formation, recherche, innovation "au service de la société" 

"Ce laboratoire a une réputation internationale et attire des chercheurs internationaux. Je suis venue encourager cette excellence scientifique. La qualité de la recherche irrigue la formation. Et le triptyque est comblé puisqu'il y aussi beaucoup de projets en lien avec les entreprises petites, moyennes ou grandes en lien et c'est le troisième volet, avec l'innovation…." a indiqué Frédérique Vidal à l'issue de sa visite qui souhaite que la recherche académique et globale soit pas uniquement en parallèle avec une recherche appliquée ou transrationnelle mais qu'elle doivent se croiser."Même si cela s'est améliorer ces 20 dernières années, il faut comprendre qu'il y a un continuum.

"Il faut casser les silos qui se sont mis en place, créer des lieux où naturellement des étudiants, des entreprises, des usagers des étudiants, des chercheurs se rencontrent. L'idée n'est pas de forcer la recherche à aller dans certaine direction car l'innovation es par essence imprédictible. Ce qui est important c'est que les gens à l'origine de cette recherche écoutent aussi quelles sont les attentes et puissent se dire, un jour, à partir de leurs travaux, on puisse faire le lien, accompagner une idée, un concept vers son développement…"

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