Fusion des chambres de métiers et de l’artisanat : pas de changement pour les artisans

La Franche-Comté est l’une des trois régions à avoir décidé de fusionner ces chambres départementales d’ici 2015 au profit d’une unique chambre régionale. Un regroupement qui devrait être effectif dès le 1er janvier, mais qui ne touchera pas pour autant aux sites existants, ni aux salariés.

La publication officielle du décret autour de la création de la chambre régionale de métiers et de l'artisanat (CMA) ne devrait plus tarder. Il s'agira bien sûr de continuer à apporter des services adaptés et de qualité aux artisans francs-comtois. L’objectif étant "de faire des économies" mais aussi d’"optimiser l’organisation, tout en conservant un service de proximité", explique Jean-Paul Mussot, secrétaire général de la CMA du Doubs.

Face à la raréfaction des dotations publiques et dans la perspective de l'application de la réforme territoriale, cette fusion est ainsi apparue comme la solution. "Nous ne voulions pas faire un saut du département à l’inter-région comme l’impliquera probablement le regroupement Bourgogne-Franche-Comté." Des discussions seraient d’ailleurs déjà en cours avec leurs homologues bourguignons autour de la création éventuelle d'une chambre inter-régionale.

20 000 artisans et 40 000 salariés concernés en Franche-Comté

Seule l’antenne de Haute-Saône n’a pas souhaité y prendre part et ne fusionnera pas. Pour l'heure, elle sera donc "seulement rattachée" à la chambre régionale. En pratique, ce regroupement des chambres départementales ne devrait pas apporter de changements notables. "Il y aura des délégations dans chaque département. Les sites existants demeurent et aucun plan social n’est prévu." Les 20 000 artisans francs-comtois et leurs 40 000 salariés retrouveront ainsi leurs interlocuteurs locaux. "Seule une évolution des missions de certains personnels est prévue." La future chambre régionale regroupera 160 salariés..

Le pôle d’accueil téléphonique régional sera centralisé à Besançon, tout comme celui de la formation. Lons-le-Saunier concentrera pour sa part le pôle "formalités des entreprises" et Belfort, le pôle logistique, respectant ainsi une territorialisation des missions de la chambre.

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