La commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la politique industrielle de la France s'est réunie cette semaine. Il a notamment été question de la fusion entre Alstom et Siemens dont l'objectif officiel est d'atteindre une taille suffisante face aux géants chinois et américains. Avant une audition du PDG d'Alstom, les perspectives (TGV du futur, investissements du Grand Paris, métro parisien) et les inquiétudes ont été abordées avec les syndicats.
"Je suis intervenu pour exprimer ma vigilance à l’égard des centres de production Alstom à l’étranger qui ne doivent pas devenir des bases- arrières cachées pour fabriquer du low cost et répondre aux appels d’offres publics français et européens" explique Denis Sommer. "Ce type « concurrence interne » serait excessivement dangereux pour nos centres de production nationaux et un manquement grave à la confiance qui doit prévaloir entre l’entreprise et ses salariés dans cette phase de fusion"
Le député attend désormais avec impatience la rencontre avec le PDG d'Alstom. "Mes questions seront nombreuses sur l’avenir des sites et des emplois et je porte évidemment une extrême attention à ceux d’Ornans et Belfort" indique-t-il en soulignant le besoin indispensable d'investissements pour réussir le défi à l'échelle mondiale des nouvelles mobilités et des nouvelles énergies.