Gaz, autoroute : ce qui change ce 1er février 2018…

Deux changements majeurs arriveront dès le 1er février 2018 : l’augmentation du prix du gaz ainsi que les péages d’autoroute. Pour ceux qui emprunteront l’itinéraire Besançon-Dijon, le prix passera de 7€20 à 7€30.

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Les péages vont augmenter jusqu'à 4%

En fonction de l'autoroute, les péages vont augmenter de 1 à 4%. Sur les trois grands réseaux (Vinci, Sanef et APRR), l'augmentation devrait être comprise entre 1 et 2%. Les 4% concerneraient en effet les routes secondaires selon RTL. La hausse prend en compte différents critère comme l'augmentation de la redevance pour le financement des infrastructures de transport, le coût des travaux de rénovation et le niveau de l'inflation. 

Les tarifs réglementés du gaz augmenteront de 1,3% en février

Les tarifs réglementés du gaz naturel, appliqués par Engie à plusieurs millions de clients en France, augmenteront en moyenne de 1,3% en février, afin de compenser une hausse des coûts, selon une délibération de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) publiée dimanche.

"Par rapport au barème en vigueur, applicable depuis le 1er janvier 2018, cette proposition répercute l’évolution du coût d’approvisionnement d’Engie depuis cette date, estimée par le fournisseur à +0,7 euro/MWh", indique le journal officiel, selon lequel "cette évolution se traduit par une hausse de +1,3% du tarif moyen".

Cette hausse sera, hors taxe, de 1,4% pour les consommateurs utilisant le gaz pour se chauffer, de 0,4% pour ceux qui utilisent le gaz pour la cuisson, et de 0,8% pour ceux qui ont un double usage cuisson et eau chaude. Le mois dernier, la taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel (TICGN), avait augmenté, passant de 5,88 euros par mégawattheure (mWh) consommé à 8,45 euros/MWh, du fait de la hausse au 1er janvier de la contribution climat énergie (sorte de taxe carbone), une de ses composantes.

Les tarifs réglementés hors taxes du gaz sont révisés mensuellement, selon une formule qui prend en compte notamment les prix du gaz sur le marché de gros et le cours du baril de pétrole. Depuis l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence, les 10,6 millions de consommateurs français abonnés au gaz ont le choix entre les tarifs réglementés de l’ancien monopole, et les prix de marché, proposés tant par Engie que par ses concurrents (EDF, Direct Energie, Eni, Lampiris, etc.).

Les tarifs réglementés sont en sursis depuis que le Conseil d’Etat, saisi par des fournisseurs concurrents d’Engie, a jugé en juillet que leur maintien était contraire au droit européen.

(Avec AFP)

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