1000 emplois menacés
Pour rappel, le site GENERAL ELECTRIC de Belfort (90), fabriquant de turbines à gaz et premier site du groupe en France avec 4 400 salariés, risque d’être touché par la suppression de 800 à 1000 emplois qui toucherait sa branche d’ici juin.
C’est pourquoi la Région Bourgogne-Franche-Comté entend "poursuivre son action pour le maintien de sa compétitivité dans ce secteur spécifique et unique à l’échelle nationale."
Un "plan de bataille" pour sauver le site de Belfort
« La sauvegarde de ces emplois passe par une diversification des activités du site, notamment dans le secteur de l’aéronautique, le nucléaire (dans sa composante démantèlement et grand carénage) et des filières d’avenir autour de l’hydrogène. L’Etat doit prendre la mesure de la situation et se positionner en stratège pour attirer des investisseurs. »
« La Région Bourgogne-Franche-Comté, le territoire du Nord Franche-Comté, le département du Territoire de Belfort, sa communauté d’agglomération et ses parlementaires appellent aujourd’hui le Gouvernement à actionner un véritable plan de bataille pour sauver le site de Belfort, son écosystème performant et ses emplois, c’est l’objet de cette rencontre », précise Marie-Guite Dufay.