Halte au loup, “halte au massacre !”

Malgré l’installation d’un épouvantail sonore alias un cerbère, le loup du Haut-Doubs a montré à nouveau les crocs dans la nuit de dimanche à lundi dans la bergerie qui accuse déjà la perte d’une trentaine de moutons à la Chapelle d’Huin. La FDSEA, la Chambre d’Agriculture, les Jeunes Agriculteurs et le syndicat ovin franc comtois crient « halte au massacre » et demandent le tir de défense prévue dans l’arrêté ministériel concernant les attaques de loup.

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Il y a quinze jours, plusieurs manifestations d’agriculteurs inquiets face à la répétition des attaques avaient poussé les autorités à mettre en place un épouvantail sonore. Ce lundi, un  ilet de protection électrique sur un lot du cheptel touché par les attaques devait être mis en place. dans un communiqué la FDSEA explique que  « l'expert dépêché par le Préfet, juge que la protection de la totalité du troupeau est extrêmement difficile au regard de la structure de l'exploitation et ne serait de toute façon pas optimale : l'association du triptyque gardiennage/chiens de protection/clôtures électriques ne pouvant être appliquée sur cette exploitation ».

La FDSEA demande que le tir de défense soit désormais autorisé et attend une réponse des pouvoirs publics afin que l’éleveur de Chapelle d’Huin et tous les agriculteurs du secteur retrouvent calme et sérénité. « Les brebis pâturent dans des endroits peu accessibles, elles maintiennent les paysages ouverts et sont garantes de la biodiversité de la faune et de la flore de nos prairies ! Pas le loup ! »

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