Hausse du trafic aérien à la BA 116 (et du bruit) à prévoir bientôt dans les airs…

Du 23 mai au 20 juin 2025, la Base aérienne (BA) 116 "Lieutenant-colonel Papin" de Luxeuil Saint-Sauveur accueillera la 3e escadre de chasse de la BA 133 de Nancy-Ochey.

© Lucie Delhaye

L’armée de l’air et de l’espace annonce que le trafic aérien sera plus dense à cette période du fait de sa présence.

Les Mirage 2000-D, composant la 3e escadre de chasse, sont des chasseurs bombardiers spécialisés dans les missions d’attaque au sol. Tout justement rénovés, les Mirage 2000-D sont principalement orientés vers des missions d’appui aérien rapproché et de frappes dans la profondeur, les 2000-B étant réservés à l’entraînement et à la formation des pilotes. Ils peuvent réaliser par tous temps, de jour comme de nuit, des frappes air-sol de précision en s’appuyant sur leur capacité de suivi de terrain à très basse altitude et à très grande vitesse.

Depuis 1999, ces avions ont participé à tous les engagements français sur les théâtres d’opérations extérieures.

La BA 116 : une base en plein développement

Pour rappel, Emmanuel Macron s'était rendu sur la BA 116 le 18 mars dernier. Il avait annoncé d'importants changements pour le site : "La base de Luxeuil va s’accroître de manière inédite. (...) Elle va accueillir les deux prochains escadrons de rafales. Son format va doubler pour atteindre près de 2.000 militaires et civils à l’horizon 2035 (…)  Luxeuil sera la première base à accueillir la prochaine version du rafale et son missile nucléaire hypersonique". 

Actuellement, la base aérienne accueille près de 1100 effectifs et dispose d'un escadron de Mirage 2000-5. Elle assure différentes missions telles que la surveillance et la protection du ciel français, le maintien d'une force aérienne prête à intervenir, le soutien aux forces stratégiques ou l'accueil d'aéronefs variés. Elle sert également de plateforme de délocalisation pour les escadres du nord-est de la France.

De plus, la BA 116 est un acteur économique majeur de Haute-Saône. Elle est le premier employeur de la circonscription et le 3e employeur de la région.

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