IUT : Le point sur la mobilisation

Tout le monde ne suit pas forcément la grève des IUT. Voici un avis d’un internaute sur la question



« Mardi 16 décembre à midi, le vote à bulletin secret organisé par les étudiants de l’IUT, lancé lundi à dix heures, s’est soldé par une reprise de la grève à plus de 50% des bulletins exprimés. Sur 333 bulletins exprimés 55 % étaient pour la reprise de la grève, 41 % pour la poursuite du mouvement sans arrêt des cours et partiels et 4 % pour l’arrêt total du mouvement. » Source

Qu’est ce que cela veut dire ? Sur les mille étudiants de l’IUT, trois cent trente-trois ont voté et seulement  cent quatre-vingt-trois étaient favorables à l'interruption des cours (ce n’est pas une grève, car pour être « gréviste » il faut être salarié…), cent trente-sept étaient pour la poursuite du mouvement et treize étaient pour l’arrêt de ce mouvement. Quelles conclusions en tirer ? Si ce n’est que ce mouvement n’est que très minoritaire et que, comme toujours, les minorités s’imposent à la majorité en la faisant taire, en lui ôtant la parole. Oui, bien sûr, en pourcentage, cinquante-cinq pour cent, c'est : « énorme », mais il faut aller plus loin et ne pas se contenter de ces données.

Sur les mille étudiants seulement trois cent trente-trois sont allé voter (ou ont pu aller voter… ), cela fait six cent soixante-sept absentions, que ce soit parce que les « syndicats » étudiants empêchent l’accès au bureau de vote (ce qui est courant…) ou parce que les étudiants ne se sentent  pas concernés par les quelques agitateurs.

La manifestation de fin de journée qui ne rassemblait pas plus de cinq cents personnes, comptait des lycéens, des étudiants, des surveillants de lycée, des professeurs venus de Besançon, de Dijon et Vesoul et les célèbres « curieux », venant pour éviter les cours et s’occuper en buvant une bonne bière.

Quelles conclusions en tirer ? Que la majorité des étudiants ne se sent pas concernée, que cette même majorité pense à son érudition et n’a que faire des batailles politiques droite/gauche. ? Cette majorité réfléchit mais se tait, simplement parce que l’on ne lui donne pas la parole. Au journal de France 3 région, les mêmes sont interrogés, des « grévistes », bien entendu ils ne diront que du bien … peut être faudrait il penser par soi-même et chercher l’information auprès des victimes de ce « mouvement »…

La manifestation s’est achevée devant le rectorat où une délégation a été reçue par Madame le Recteur et a pu débattre avec elle de l’avenir des IUT durant plus d’une heure. Pendant ce temps-là, certains manifestants (membres du SCALP – un acronyme qui signiife Section Carrément Anti Le Pen -, ainsi que divers groupuscules anarchistes) s’en sont pris à quelques jeunes chantant l’hymne national. L’affrontement a duré une dizaine de minutes, d’un côté sept jeunes de quatorze à dix-sept ans ans et de l’autre environ vingt autres jeunes, plus âgés et plus féroces, proférant des insultes très recherchées et tabassant les plus petits de la bande opposée. Cette bataille s’est dispersée par la fuite des victimes et les assaillants (cagoulés et armés) se sont, eux aussi, dispersés rapidement, pour cause: la police était arrivée dans le secteur.

Là aussi il faut tirer des conclusions: ces manifestations, suivies par une minorité, sont une planque pour des bandes d’anarchistes souhaitant imposer leurs idées à ceux qui aiment la liberté.

Via Le Monde de Tigore




Quitter la version mobile