Jardiland Besançon dans le top 10 des magasins de l’enseigne

A l’entrée de la zone commerciale Chateaufarine de Besançon, le magasin Jardiland, qui a succédé il y a quelques années à la Jardinerie Baudoin, ne met pas tous ses œufs dans le même panier. Si les plantes restent son cœur de métier, l’animalerie permet d’assurer une activité plus régulière.

C’est en 1978 que la famille Baudoin, visionnaire, a ouvert une jardinerie à son nom dans ce quartier bisontin, à quelques encablures du supermarché Mammouth. Depuis, une multitude de magasins ont poussé dans ce qui est devenu la zone commerciale Chateaufarine. Vendue en 2001 à un groupe qui dans un premier temps avait conservé l’enseigne, elle passa, en franchise, sous celle de Jardiland cinq ans plus tard. "Elle appartient maintenant au groupe Jardiland qui l’a rachetée en 2008", rappelle son directeur Adil Adariou.

« On ne vend pas que la plante »

Arrivé à ce poste le 15 octobre 2013, ce Landais de 33 ans a été précédemment directeur du Jardiland de Bourg-en-Bresse durant un an. Auparavant, il travaillait pour le groupe Carrefour à Dubaï, puis à Rouen. "Notre magasin est dans le Top 10 des plus grands Jardiland de France, en chiffre d’affaires et en surface, signale-t-il. Il s’étend sur 7.800 m2 et a 150 places de parking. 30 employés y travaillent toute l’année et, en saison, on monte jusqu’à 40-50. Cinq des salariés étaient déjà là du temps de Monsieur Baudoin."

"On propose la plus grande offre végétale de la région, signale Adil Adariou. On est intransigeants sur la qualité de nos produits. Et quand on vend une plante, on ne vend pas que la plante, on donne aussi les conseils. Contrairement à d’autres enseignes, on apporte la qualité du produit, la garantie d’un an sur les arbres et arbustes extérieurs, le conseil et le suivi pour les traitements. On explique comment traiter de manière écologique, nos conseillers ont été tous formés à ça et disposent d’un agrément pour vendre des produits naturels. En plus, nous pouvons assurer la livraison, parfois même dans la journée."

Des animations régulières

Si les plantes intérieures et extérieures restent le cœur de métier de l’enseigne, elles n’assurent qu’une activité saisonnière avec des pics au printemps, à l’automne et à Noël. Aussi le secteur animalerie n’a-t-il pas moins d’importance aux yeux du jeune directeur. "C’est là qu’on a nos clients réguliers, révèle-t-il. C’est un gros rayon qui nous permet de ne pas être dépendant de la saisonnalité. On vend du vivant : des rongeurs - lapins, cobayes, souris, rats, octodons, chinchillas, hamsters -, des oiseaux dont certains « élevés main » qui se posent sur votre épaule, des poissons d’eau douce froide et chaude. Et on peut répondre à la demande, dans la mesure de la réglementation. On a aussi l’alimentation des animaux – avec une « carte croquettes » -, des accessoires, des médicaments, etc. Nos vendeurs sont tous des spécialistes passionnés." Troisième secteur du magasin en cours de développement : le rayon "achat plaisir" alimentaire et culinaire.

"On a la chance d’être sur le plus grand centre commercial de la région et on bénéficie du flux de ses clients", rapporte Adil Adariou. Pas question cependant de se reposer sur cet atout. En complément des opérations thématiques (Toussaint, Noël, Saint-Valentin, Fête des mères…) organisées par le groupe dans ses 81 magasins, s’ajoutent des animations purement locales. "Il est difficile de recruter de nouveaux clients et on n’a pas forcément besoin d’aller en chercher, explique-t-il. Ce que l’on fait, c’est proposer des événements à nos clients, sur la base de notre fichier, pour les fidéliser. Le 13 novembre, nous organisons une soirée privée « Ladies night »  pour nos clientes avec des soins, un chocolatier, etc.. A Noël, nous aurons des animations pour les enfants. Au printemps, il y a aura des cours de cuisine à la plancha avec un chef. On se donne les moyens pour qu’il se passe toujours quelque chose dans le magasin."

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