Jean-François Copé : “Les fiefs de gauche qui semblent imbasculables peuvent basculer”

Le président de l’UMP, Jean-François Copé est venu à Besançon ce mardi 25 février pour encourager ses candidats aux municipales de Montbéliard et de Besançon. Hier soir, Jacques Grosperrin, Philippe Gonon, Odile Faivre-Petitjean ainsi qu’une centaine de militants l’ont accueilli à la permanence de la rue de Vesoul. L’occasion pour le patron de l’UMP de taper sur les doigts de la gauche et d’insister sur l’impossible alliance avec le FN. 

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La permanence de Jacques Grosperrin était pleine de militants et de sympathisants UMP, tous là pour soutenir leur candidat mais aussi écouter le message de soutien de Jean-François Copé.

"Il faut dire stop à François Hollande même au niveau local. C'est vrai qu'à Besançon comme à Montbéliard, le moins que l'on puisse dire c'est que la gestion de gauche a fait des dégâts donc je pense que c'est une manière pour les électeurs de dire stop deux fois à François Hollande" a-t-il indiqué.

Jacques Grosperrin, "un candidat fantastique"

Après avoir soutenu le candidat UMP de Montébliard, c'était au tour de Jacques Grosperrin de recevoir les encouragements du patron de l'UMP pour tenter de faire basculer la gauche à Besançon vers la droite après 60 ans de socialisme.

"Nous avons comme par exemple à Besançon Jacques Grosperrin, un candidat fantastique qui connaît remarquablement cette ville, qui fait une campagne remarquable et qui porte les valeurs de la droite et du centre et qui sont bien les valeurs d'une opposition rassemblée qui peut proposer un autre chemin pour Besançon comme d'ailleurs tous nos candidats et candidates en France avec bien sûr l'union" raconte Jean-François Copé. "Les fiefs de gauche qui semblent inbasculables peuvent basculer" a-t-il ajouté.

"Aucun accord avec le Front national"

Le président de l'UMP en a profité pour instisté sur le fait qu'"aucun accord électoral avec le Front nationale n'est et ne sera possible. Je serai ferme. Ni avec le FN ni avec la gauche alliée avec l'extrême gauche".

En guise de conclusion devant une assemblée euphorique, le président de l'UMP, sous-entendant que tous les présentateurs de journaux télévisés sont de gauche, a demandé un service : "Envoyez-moi un sms dès que vous avez les résultats car je veux pouvoir le dire avant le présentateur de la télévision. Ben oui, lui fera une mauvaise tête en le disant, moi je serais très heureux !"

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