Jean-Louis Fousseret «choqué» par le départ de la gendarmerie mobile

Le maire de Besançon se dit «particulièrement choqué d’apprendre par voie de presse la dissolution de l’escadron de gendarmerie 53/7 de Besançon».

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Dans un communiqué, Jean-Louis Fousseret regrette que « cette décision unilatérale n'a fait l'objet d'aucune information ni de concertation auprès des élus locaux. Ce sont donc 110 familles qui vont très rapidement quitter Besançon. Cette décision ne manquera pas d'avoir des conséquences pour l'économie locale, les établissements scolaires, la vie sociale, etc… ».
 
« Ce sont aussi des forces de sécurité du territoire qui disparaissent du paysage bisontin. Après la réduction des effectifs de la police nationale, la disparition de la police de proximité, cette dissolution de l'escadron mobile pour des simples mesures d'économies affaiblit un peu plus la présence de l'Etat au côté des collectivités », poursuit le maire qui adresse un courrier au ministre de l’Intérieur afin d’avoir des explications.
 
Jean-Louis Fousseret demande également aux parlementaires d’intervenir « sans attendre pour la défense de leur territoire et des habitants ».
 
Enfin, le maire de Besançon rappelle « son attachement à la présence des différents corps d’armée qui sont partie intégrante de Besançon, fruit de l’histoire, de la tradition et de la manière dont notre ville a su créer et conserver des liens forts de reconnaissance mutuelle ».
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