Jean-Louis Fousseret découvre la prochaine carte scolaire dans la presse…

Dans un communiqué, le maire de Besançon, visiblement vexé, annonce qu’il a découvert la nouvelle carte scolaire dans la presse alors qu’il avait rencontré le recteur la veille. Il n’a pas vraiment apprécié et, qui plus est, trouve que les propositions du rectorat sont inacceptables.

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Le communiqué de Jean-Louis Fousseret:

« Je suis surpris, puisque j’ai rencontré Monsieur le Recteur et Madame l’inspectrice d’Académie au Rectorat mardi 4 janvier dernier à 17 heures, et que les mesures proposées ne m’ont pas été annoncées !

L’engagement de la Municipalité pour les questions d’éducation est connu de tous. Depuis toujours je souhaite un travail quotidien, en lien, avec l’Éducation nationale, y compris pour les questions de carte scolaire, souvent difficiles car je tiens à apprécier au cas par cas et avec pragmatisme les mesures proposées par l’Inspection Académique. Je serai aux côtés des parents, des enseignants pour m’opposer si besoin aux fermetures de postes lorsque les conditions d’enseignement et l’intérêt des enfants me sembleront menacés.

Les premières propositions faites pour la carte scolaire 2011-2012 ne sont pas acceptables. En effet, sont touchés les postes des classes situées dans les secteurs les plus fragiles comme Planoise et Montrapon / Fontaine-Écu, ceux des enseignants qui assurent les prises en charge individualisées des élèves qui connaissent les plus grandes difficultés (RASED) et ceux permettant la scolarisation des plus jeunes, en maternelle, ce qui représente quand même 18 postes fermés pour 5 ouvertures avec des réductions sur les temps de décharge accordés à la direction d’école.

Au quotidien, je mets tout en oeuvre pour accompagner les personnels de l’Éducation Nationale et les membres de la communauté éducative. La Ville et ses services travaillent sans cesse pour organiser le meilleur accueil des 8652 enfants inscrits dans les établissements scolaires du 1er degré. Nous considérons qu’il s’agit de notre devoir, d’une priorité et d’une de nos responsabilités majeures.

Elle y consacre un budget annuel de 1,3 millions d’euros et y emploie 767 agents car son objectif est de proposer des solutions adaptées aux enfants et à leurs familles.

Une politique éducative ne peut être envisagée que sous l’angle des restrictions budgétaires, des suppressions de postes et les soustractions mathématiques utilisées comme solutions pour combler les dettes de l’État. Les mesures présentées aujourd’hui, auront comme conséquences, à Besançon comme dans tout le pays : l’augmentation des effectifs dans les classes, une aggravation des difficultés scolaires et la mise en péril du Service Public d’Éducation.

Je m’engage toujours, avec les élu(e)s, pour le devenir scolaire et professionnel des enfants et refuse les injustices liées à une offre scolaire de moindre qualité, pour la mixité sociale et l’égalité des chances. Je suis attaché à l’École Républicaine, j’en défends les valeurs, je la défendrai».

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