Journée de la femme : un “mur de l’égalité” inauguré à l’IUT Besançon

Dans le cadre de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes et du déploiement de la convention régionale pour l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif, le « mur de l’égalité  » a été inauguré à l’IUT Besançon en présence d’Eric Pierrat, secrétaire général pour les affaires régionales à la préfecture, de Karine Rymeyco, maître de conférence et des étudiants en deuxième année de DUT « gestion des entreprises et administration ».

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Ce "mur de l'égalité" est un outil pédagogique souhaité par l’Etat via la délégation régionale aux Droits des Femmes et à l'Egalité, et retraçant les principales inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes. Il est constitué de 15 affiches stéréotypées, du fait de sa conception humoristique réalisée par la Maison de l'information sur la formation et l'emploi de Belfort, interpelle, amuse et provoque la discussion sur des sujets sensibles comme la mixité des emplois, l'accès à la formation continue, les écarts de salaires entre les femmes et les hommes, l'accès aux responsabilités..

En effet, les inégalités de traitement et d'opportunités, se constituent dès la petite enfance, et marquent encore les parcours, le devenir des femmes et des hommes. Ainsi à titre d’exemples, on remarque :

  • que 80 % des tâches domestiques continuent d'être assurées par les femmes;
  • l’existence d’un écart de rémunération de 27 % sépare toujours aujourd'hui les hommes et les femmes, lesquelles constituent 80 % des salariés à temps partiel ;
  • que seulement 23 % de femmes sont présentes dans les conseils d'administration des entreprises du CAC 40,
  • que huit femmes seulement sont présidentes d'universités. 

Eric Pierrat, les étudiants et Karine Rymeyco ont pu échanger à propos de la perception des étudiants des inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes, de la législation, des dispositifs et surtout de la question "Comment les étudiants imaginent-ils intégrer cette question de l'égalité dans leurs pratiques ultérieures".

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