Une nouvelle étude sur l’échinococcose en Franche-Comté

Le Centre National de Référence (CNR) de l’Echinococcose alvéolaire, en lien avec l’hôpital de Besançon, mène jusqu’en janvier 2018 sur les sentiers du Haut-Doubs le projet MoniZoo. Objectif : mieux connaître l’environnement du parasite Echinococcus multilocularis, agent pathogène de l’échinococcose alvéolaire.

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La Franche-Comté est la région la plus touchée par l'échinococcose alvéolaire avec un taux d'incidence supérieur à 0,25 pour 100.000 habitants. Depuis 1981, le CNR de l’Echinococcose alvéolaire, issu de l'université de Franche-Comté en lien étroit avec le CHRU de Besançon, surveille l'évolution de la maladie.

Déroulement du projet MoniZoo

Dans le cadre d'une nouvelle mission, le projet MoniZoo, des chercheurs se rendront dans une zone de haute endémie dans le Haut Doubs tous les deux mois afin de prélever la présence du parasite. Des échantillonnages seront réalisés dans les rues de villages avant de procéder à des analyses d’ADN.

La mission a déjà commencé depuis mars 2017 et s’arrêtera début 2018. Le but principal est d'analyser l’environnement du parasite au fil des saisons mais aussi d’observer la procédure de contamination sur les animaux sauvages et domestiques. L'objectif, sur le long  terme, est de créer un site d’observation pour recueillir plus de données pour en faire une base informatisée servant à la publication de rapports scientifiques et de réunions d’informations publiques sur la maladie.

L'échinoco...quoi ? 

L'échinococcose alvéolaire est un parasite provoqué chez l'homme par la larve d'un petit ver intestinal du renard et du chien, voire du chat : Echinococcus multilocularis. C’est une maladie “relativement rare mais une grande part des cas européens de l'échinococcose est observée en France, dont 60% en régions Bourgogne Franche-Comté et Grand-Est” selon le CNR. Elle peut conduire au décès si elle n’est pas traitée de manière chirurgicale ou médicamenteuse.

Info +

CNR Echinococcoses réalise des recherches sur le parasite dans l’environnement à des fins de prévention et d’anticipation de la maladie chez l’homme et l’animal. Les recherches sont menées avec l’Université de Bourgogne Franche-Comté, le Laboratoire National de Référence Echinococcus (Anses, Nancy), et l’Entente de Lutte Interdépartementale contre les Zoonoses (ELIZ, Nancy).

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