La Franche-Comté est la région la plus touchée par l'échinococcose alvéolaire avec un taux d'incidence supérieur à 0,25 pour 100.000 habitants. Depuis 1981, le CNR de l’Echinococcose alvéolaire, issu de l'université de Franche-Comté en lien étroit avec le CHRU de Besançon, surveille l'évolution de la maladie.
Déroulement du projet MoniZoo
Dans le cadre d'une nouvelle mission, le projet MoniZoo, des chercheurs se rendront dans une zone de haute endémie dans le Haut Doubs tous les deux mois afin de prélever la présence du parasite. Des échantillonnages seront réalisés dans les rues de villages avant de procéder à des analyses d’ADN.
La mission a déjà commencé depuis mars 2017 et s’arrêtera début 2018. Le but principal est d'analyser l’environnement du parasite au fil des saisons mais aussi d’observer la procédure de contamination sur les animaux sauvages et domestiques. L'objectif, sur le long terme, est de créer un site d’observation pour recueillir plus de données pour en faire une base informatisée servant à la publication de rapports scientifiques et de réunions d’informations publiques sur la maladie.
L'échinoco...quoi ?
Info +
CNR Echinococcoses réalise des recherches sur le parasite dans l’environnement à des fins de prévention et d’anticipation de la maladie chez l’homme et l’animal. Les recherches sont menées avec l’Université de Bourgogne Franche-Comté, le Laboratoire National de Référence Echinococcus (Anses, Nancy), et l’Entente de Lutte Interdépartementale contre les Zoonoses (ELIZ, Nancy).
- Voir sur le site du CHRU de Besançon