L’économie franc-comtoise crée de nouveau des emplois

Selon un rapport de l’Insee de ce vendredi 16 octobre, les indicateurs conjoncturels du deuxième trimestre 2015 en Franche-Comté confirment une amélioration économique depuis le début de l’année dans la région.

© D Poirier

Après quinze trimestres consécutifs de baisse, l’emploi salarié en Franche-Comté progresse de 0,4% par rapport au trimestre précédent. Malgré une augmentation du nombre de demandeurs d'emploi, le taux de chômage régional a légèrement baissé (9,4 % de la population active).

Bilan mitigé

Le secteur de la construction continue de perdre des emplois tandis que son activité peine à redémarrer. La fréquentation hôtelière, quant à elle, confirme son redressement. 

Les créations sous le régime de la micro-entreprise (anciennement auto-entreprise) reculent encore très nettement ce trimestre en raison de l’entrée en application de la loi Pinel qui a remanié, fin 2014, le régime de l’auto-entrepreneur. 

Salariés et travailleurs frontaliers

Au deuxième trimestre 2015, l’emploi salarié dans les secteurs principalement marchands a progressé de 0,4% par rapport au trimestre précédent. La hausse n'est cependant pas homogène car l'emploi salarié a augmenté dans le Doubs, le Jura et le Territoire de Belfort alors qu'il a diminué en Haute-Saône. Sur un an, l’emploi salarié marchand franc-comtois a diminué de 1 910 emplois.

Le nombre de travailleurs frontaliers reste stable par rapport au trimestre précédent. Il poursuit sa progression de 3,1% sur un an.

Augmentation des demandeurs d'emploi de plus de 50 ans

Le taux de chômage régional est en légère baisse au deuxième trimestre 2015. Le chômage recule en Haute-Saône et dans le Territoire de Belfort mais reste stable dans le Doubs et le Jura.

A la fin du mois de juin 2015, 90 760 demandeurs d’emploi étaient inscrits à Pôle Emploi et tenus d’accomplir des actes positifs de recherche professionnelle. Le deuxième trimestre 2015 est marqué par une baisse du nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans tandis que ceux de 50 ans ou plus continuent d'être de plus en plus nombreux.

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