L’institut FEMTO-ST représentera en 3D les reins atteints de tumeurs chez l’enfant

L’institut FEMTO-ST à Besançon innove dans le domaine du traitement des tumeurs rénales chez l’enfant : il va développer une méthode informatique capable de construire des représentations en trois dimensions du rein atteint de tumeur. 

©

Le lancement et la présentation de ce projet innovant aura lieu lundi 16 janvier 2017, dans les locaux de l’institut FEMTO-ST, implanté avenue des Montboucons à Besançon. Il s’agit d’améliorer, "par méthode informatique, l’analyse de l’imagerie médicale dans le traitement des tumeurs rénales chez l’enfant." Ainsi, en lien avec ses différents partenaires franco-suisses (CHRU de Besançon, IDO-In, EPFL, CFI), l’institut va développer une méthode informatique "capable de construire des représentations en trois dimensions de reins tumoraux chez l’enfant à partir d’images scanner et sans intervention humaine."

En France, environ 1 enfant sur 10.000 est atteint de "néphroblastome", une tumeur maligne du rein de l’enfant, spécifique à la petite enfance. Cette tumeur représente 10% des tumeurs malignes pédiatriques. Actuellement, son diagnostic initial et la planification chirurgicale sont basées sur l’imagerie. Les techniques d’imagerie actuelles sont toutefois limitées et demandent beaucoup de temps, car elles sont manuelles ou semi-automatiques.

"Le développement d’une méthode entièrement automatique est donc un challenge dans le domaine de l’analyse d’images médicales", selon l’institut FEMTO-ST.

Avec ses partenaires, l’institut entend "développer une plateforme informatique permettant de stocker de manière sécurisée des informations et de construire automatiquement, à l’aide d’outils d’intelligence artificielle, des représentations numériques en trois dimensions du rein à partir d’images scanner du patient. Cet outil informatique permettra ainsi aux médecins de définir avec la plus grande précision possible les contours d’une tumeur rénale chez l’enfant."

36 mois seront nécessaires à ce projet dont le montant est estimé à 1,3 millions d’euros : 860.000 € côté français (dont 520.000 euros financés par le FEDER) et 440.000 € côté suisse (dont 111.000 euros financés par Interreg Suisse et 111.000 financés par le Canton de Neuchâtel).

Quitter la version mobile