Deux grands pôles universitaires vont émerger dans le Nord Franche-Comté et à Besançon

Dans le cadre de la future grande région où le nombre d’étudiants augmente, l’Université de Franche-Comté a décidé d’engager une réflexion plus globale sur l’organisation de l’ensemble de ses sites, et non pas uniquement autour de Besançon.

La bipolarité comtoise autour des deux grands pôles universitaires : celui du Nord Franche-Comté et celui de Besançon et sa zone urbaine, seront "une force pour la grande région" selon l’Université. Sans oublier pour autant les deux sites de Vesoul et Lons où sont regroupés IUT et ESPE. Dans cette optique, elle a pour projet de développer un éco-campus autour de l’IUT de Belfort, avec une plateforme technologique et la création de nouvelles filières autour de l’énergie.

"Nous y avons près de 6 000 étudiants et un tissu industriel important (GE, Alstom, Peugeot…). Il faut offrir de la recherche et de la formation à cet endroit là !", indique Jacques Bahi, son président. Des travaux pourraient être lancés en 2017 pour un coût global de 20 millions d’euros.

14 millions d’euros dans la rénovation des campus bisontins

En parallèle, une rénovation sera engagée dans le courant de l’année 2016 sur le campus de la Bouloie, à Besançon, "pour fermer le plus tôt possible le bâtiment de la place Leclerc où sont encore donnés quelques cours et TD", et un autre campus devrait aussi voir le jour en centre ville autour de la Maison des sciences de l’homme et de l’environnement qui devrait être livrée au printemps 2016 (deux projets de 7 millions d’euros chacun).

Cette dernière restructuration comprendra des travaux plus lourds sur l’un des bâtiments qui lui attenant à la MSHE de 10 000 m2, qui pourrait à terme accueillir des formations SLHS, arts du spectacle ou de direction administrative.

Création de 5 collegiums pour la "démocratie universitaire"

Bien sûr, l’Université continue aussi de promouvoir les liens recherche-formation-valorisation. Dans cet esprit, elle a mis en place 8 cursus de Master Ingénierie et elle va mettre en place cinq collegiums d’ici 2016 correspondant à cinq champs de formation (Sciences fondamentales et sciences pour l’ingénieur, sciences de la nature, environnement et territoire, sciences juridiques, économiques et de gestion, sciences de l’homme et sciences de la santé et du sport). "Une façon pour les chercheurs d’être force de proposition auprès de la gouvernance. C’est le chaînon manquant à la démocratie universitaire", indique le président de l’UFC.

Parallèlement, la professionnalisation des formations (avec cette particularité comtoise de la délivrance d’un supplément au diplôme, nationalement salué et reconnu), mais aussi  le développement à l’international et sa démarche d’assurance de qualité des formations restent parmi ses priorités.

Tout comme le projet I-Site, porté par la COMUE UBFC, qui pourrait apporter une grande lisibilité et des moyens à l’enseignement supérieur et la recherche. "Nous avons passé le 1er cap. Nous sommes le seul projet retenu par le Ministère autour d’un fonctionnement de type fédéral, non fusionnel." Après le dépôt du dossier en octobre, viendra l’attente des résultats jusqu’à la mi-janvier. "Nous croisons les doigts", conclut le président de l'UFC.

Jacques Bahi, candidat à sa succession

Bien sûr, il faudra aussi compter avec la fin des mandats de l’UFC et de l’UB et le début de celui de la COMUE pour connaître la suite donnée à l’Université de Bourgogne Franche-Comté. Jacques Bahi s’est, lui, déjà prononcé : il sera candidat à sa succession à la présidence de l’UFC.

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