La fin du “Paru-Vendu”

L’annonce sans surprise ce jeudi matin à Lyon de la liquidation judiciaire du Paru-Vendu marque la fin d’une ère. Les journaux gratuits de petites annonces sont, entre autre, victimes des mastodontes de l’internet. La crise aura précipité la chute. Il n’y aura désormais plus de "Paru Vendu" dans les boîtes aux lettres.

En Franche-Comté, une soixantaine de salariés travaille pour la Comareg du groupe Hersant. A Besançon, l’équipe commerciale du Paru Vendu composée de cinq personnes est directement impactée. Mais ce n’est pas une surprise, les chiffres d’affaires de ces journaux gratuits sont en berne depuis 2005. Malgré des plans successifs en 2008 puis en 2010 lors du redressementn la Comareg,  Paru Vendu n’a pas résisté.

Le journal ( ex Bonjour ou Gab 25) avait été crée en 1968 à Grenoble par Paul Dini. C’était l’un des leaders de la presse gratuite avec, à son apogée, plus de 300 titres sur toute la France. Il avait été cèdé au groupe Hersant en 2002 pour 120 millions d’euros.

Aujourd’hui, le tribunal de commerce de Lyon a prononcé la mise en liquidation de Paru Vendu et d’Hebdoprint. 1 650 salariés sont concernés. Le Figaro indique que deux offres de reprise partielles pourraient concerner le site Internet de la Comareg et le journal « Les Nouvelles de l'immobilier basé à Dijon.

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