La Franche-Comté a un bon taux de survie des jeunes entreprises

Au neuvième rang des régions françaises pour le taux de survie des entreprises créées en 2006 et encore actives en 2009,  la Franche-Comté réalise un bon score, selon l'INSEE. Si l’on considère le seul secteur industriel, elle occupe la première place. 

La survie des entreprises dépend de nombreux facteurs. En particulier, le montant du capital de départ mais aussi le diplôme ou l’expérience du créateur constituent de sérieuses garanties de longévité de l’entreprise.  Bon score également : 2 400 emplois générés par ces entreprises sont encore occupés en 2009.

1 470 entreprises ont été créées en Franche-Comté au premier semestre 2006. Trois ans après les deux-tiers d’entre elles sont encore actives. Avec un taux de survie de 68%, la Franche-Comté se place au neuvième rang des régions françaises derrière la Corse, la Bretagne, Champagne-Ardennes, Rhône-Alpes, Poitou-Charentes, le Limousin, Midi-Pyrénées et la Bourgogne.

Au palmarès des secteurs d’activité, l’industrie arrive en tête avec 82% des entreprises créées dans ce secteur encore actives trois ans après leur création, ce qui place la Franche-Comté au premier rang des régions françaises. Ce secteur, bien que le plus performant, ne rassemble toutefois que 7% des créations d’entreprises régionales. Les compétences et les savoir-faire en matière industrielle en Franche-Comté sont des atouts indéniables. Nombre des créateurs, dans ce secteur, ont d’ailleurs bénéficié d’une formation technique solide matérialisée par un diplôme.

De nombreux facteurs, liés aux caractéristiques de l’entrepreneur ou de l’entreprise, peuvent jouer sur les chances de survie d’une entreprise. Mais le montant du capital investi à la création est déterminant. Une entreprise qui investit un minimum de 80 000 euros a trois fois plus de chances d’être encore en activité trois ans après sa création qu’une entreprise dont le capital de départ est inférieur à 4 000 euros.

Ces entreprises, créées au premier semestre 2006, ont généré à leur démarrage 2 260 emplois dont 1 400 non-salariés. Trois ans après leur création, malgré les cessations d’entreprises et les pertes d’emploi induites, les entreprises encore existantes représentent 2 400 emplois, dont 950 non-salariés. Le gain d’emploi est de 6% pour la région ce qui constitue, là encore, un bon score pour la Franche-Comté d’autant qu’en moyenne de province, on relève une perte d’emploi de 2% sur la période.    

Quitter la version mobile