La Franche-Comté ne brille pas par ses aides aux énergies renouvelables

Le cabinet de conseil Amane Energy pour Consoneo, cité par Capital.fr, a réalisé une étude sur les régions qui aident le plus financièrement les particuliers à l’installation des énergies renouvelables et notamment les panneaux solaires. Comparées aux autres régions, les collectivités de Franche-Comté ne brillent pas par leur générosité. Avec seulement 486 euros d’aide en moyenne par foyer, notre région est avant-dernière…

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« Les Français sont majoritairement favorables aux énergies renouvelables, mais sont freinés dans leur mise en œuvre par leur coût : l'éco citoyen est convaincu, le consommateur ne l'est pas encore et fait ses comptes... Pour les inciter, en plus de celles de l'État, les collectivités territoriales ont mis en place de nombreuses aides financières » explique Consonéo  qui a mis en place l'Observatoire des aides et subventions en région pour les énergies renouvelables.

Pays de la Loire, Corse et Lorraine dans le vent

En France, 3 320 aides destinées aux particuliers sont recensées (à date du 11 février 2011). Plus de la moitié concernent le solaire thermique. Seulement six concernent l’éolien. La région la plus généreuse est sans conteste les Pays de la Loire avec une subvention de 12 109 euros par foyer  pour le solaire thermique et un peu plus de 6 000 euros pour les projets d'isolation. Suivent la Corse et la Lorraine dans le classement pour les montants accordées par les Régions, les Départements et les communes (et communautés d’agglomération).  La région Rhône-Alpes se positionne avec un nombre d’aides très important, pas moins de 724 différentes.

Seulement 486 euros par foyer en moyenne en Franche-Comté

À l'’opposé, la Bretagne n’octroie que 339 euros par foyer pour financer des projets d’énergies renouvelables et la Franche-Comté plafonne à 486 euros. Avec son programme Effilogis, la région Franche-Comté propose de financer un audit énergétique. Son coût est estimé à 600 euros, le conseil régional prend à sa charge  450 euros sous forme d’un chèque à présenter à l’étude en charge du diagnostic.

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