La grève des animateurs du périscolaire reprend ce jeudi à Besançon

Après une mobilisation le 5 septembre dernier, la section CFDT-Ville de Besançon-CCAS et CAGB appelle tous les personnels concernés par le temps périscolaire des 67 écoles de la ville et les parents d’élèves à se mobiliser ce jeudi 13 octobre 2016. Pourquoi ? le syndicat observe « trop peu de progrès dans l’amélioration du quotidien au travail des animateurs et directeurs du périscolaire dans les écoles de la ville ». 

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La CFDT note "toujours des taux d'encadrement trop élevés, inadaptés à des conditions d'accueil de qualité des enfants".

Depuis la rentre?e, l'accueil pe?riscolaire de la Ville a rec?u un agre?ment Jeunesse et Sports et devient a? ce titre un accueil de loisirs collectifs de mineurs avec des obligations de se?curite? physique, morale et affective envers les enfants. " "Malheureusement", explique le syndicat, "les mesures de?rogatoires d'encadrement d'un animateur pour 14 enfants en maternelle et d'un animateur pour 18 enfants en e?le?mentaire deviennent une re?gle quelques jours avant la rentre?e. Tout d'un coup l'animateur doit faire vivre des temps d'animation e?panouissants et e?ducatifs dans de telles conditions alors qu'en centre de loisirs en pe?riodes de vacances scolaires il n'encadre que 8 enfants en maternelle et 12 en e?le?mentaire : cherchez l'erreur !" 

De l'animateur au "Super-animateur" 

Pour la CFDT, "Au pe?riscolaire l'animateur devient Super-animateur et va participer a? l'e?laboration de programmes d'activite?s visant a? aider a? la construction de la personnalite? et a? l'acquisition de l'autonomie, mais aussi au respect de soi et des autres par l'expe?rimentation du vivre ensemble, et encore au de?veloppement de la socialisation et de la citoyennete? des enfants. SUPER animateur ? Oui, car il doit mettre en œuvre ses objectifs e?ducatifs dans des locaux peu adapte?s, sans temps de pre?paration et avec des moyens mate?riels re?duits. Son salaire et ses conditions sont-ils meilleurs pour autant ? En aucun cas !"

Le syndicat critique une "ambition du Projet éducatif de territoire qui percute la réalité du petit bout de 4 ans qui veut juste écraser des boules de pâte à sel en compagnie de son doudou", même si les capacités et les envies d'un enfant de 4 ans ne se réduisent pas uniquement à cela…

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