On les appelle les "emprunts toxiques". Ils ont servi pour la plupart à financer des projets d'infrastructures et divers travaux d'aménagements. Le problème ? Ils s'avèreraient plus chers que prévu à cause de taux variables.
Vesoul aurait contracté trois emprunts auprès de Dexia il y a 10 ans pour un total de 10 millions d'euros, dont 4 millions d'euros à des taux très volatiles. Face à une dette par habitant qui s'élève aujourd'hui à environ 1500 euros, la ville a donc décidé d'attaquer la banque en justice. Une trentaine de communes seraient dans le même cas que Vesoul en Franche-Comté.