L’abandon de la Grande bibliothèque et de l’aménagement de la RN57 serait “terrible” selon les élus de Besançon Maintenant

Sur différents médias locaux, la présidente de Grand Besançon Métropole Anne Vignot suppose l’abandon de deux grands projets : la grande bibliothèque à Chamars et l’aménagement de la RN57 entre Beure et Micropolis. Pour les élus de la droite et du centre au conseil municipal, l’abandon de ces deux projets « affaiblirait durablement l’attractivité ».

RN57 © Alexane Alfaro

Les élus de Besançon Maintenant, dont le chef de file est Ludovic Fagaut, rappellent dans un communiqué que la Grande bibliothèque comme le plan d'aménagement de la RN57 font partie du projet de territoire "Action Grand Besançon", document-cadre pour la stratégie de développement de Grand Besançon Métropole et officiellement adopté à l'unanimité par les conseillers communautaires, dont Anne Vignot le 29 juin 2018.

"C’est affaiblir durablement l’attractivité du Grand Besançon. C’est affaiblir notre territoire"

Pour ces élus de la droite et du centre, "ce double abandon serait terrible pour le Grand Besançon, qui prendrait un retard considérable vis- à-vis des autres territoires français". Et d'ajouter: "Il mettrait à mal notre université et notre attractivité économique. Ces incertitudes font que notre collectivité risque de passer à côté des mannes financières (État, Région, fonds européens) dont nous avons pourtant bien besoin. Abandonner ces deux projets structurants, c’est affaiblir durablement l’attractivité du Grand Besançon. C’est affaiblir notre territoire."

Suite à ces annonces, les élus de Besançon Maintenant se posent plusieurs questions : "Est-ce le début d’un « détricotage » des grands projets votés dans le Projet de Territoire ? Que veut vraiment la Maire-Présidente ? Quelle est sa véritable vision pour le Grand Besançon ? Est-ce une vision guidée par la « décroissance » économique ?"

Deux projets "essentiels"

Ils refusent que le Grand Besançon "prenne le chemin de la décroissance, car il mène à la route du déclin et du déclassement" et réaffirment leur appel à poursuivre ces deux projets qu'ils qualifient d'"essentiels".

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